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31 octobre 2015 6 31 /10 /octobre /2015 11:00

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Voilà , suite à notre travail précèdent , notre morceau de plaque cuivrée est imprimé ; L'encre ( et/ou le Mécanorma ) présent(e)s vont protéger le cuivre se trouvant sous le dessin . Maintenant , gravons par une attaque chimique , le cuivre resté à nu sur le reste de la plaque .

Mais toujours en méthode alternative !!...

Il nous faut : De l'eau ( H2O ) , de l'acide chlorhydrique ( HCL ) , du peroxyde d'oxygène ( H2O2 ou aussi appelé " eau oxygénée " ) .

Obligations de mise en garde : Ces matières premières peuvent être dangereuses , soit telles quelles , soit en les mélangeant , soit par proximité avec d'autres !!

Méfiance et précautions sont de rigueur .

L'eau est celle du robinet ( simple .. ) et pas de danger ( ... à part la noyade ... dans le Ricard ... ) .

L'HCL : On en trouve en grande surface en 23% de concentration . C'est déjà bien . Perso' ( chimie oblige .. ) , j'ai accès à du concentré à hauteur de 33% . Je ne vous fais pas de dessin pour mon approvisionnement qui reste anecdotique : 3 litres en 26 ans ... On utilise des hectolitres par an dans ma boite !

Ceci dit , l'HCL c'est corrosif , ça pique sur des blessures ouvertes , ça dégage du chlore en vapeurs , d'autant plus lorsque ça réagi (avec une base par exemple .. ) .

Au mieux , pour éviter trop de soucis , je conseille de travailler en milieu ouvert sur un extérieur ( cour , jardin , balcon ) , ou sous une hotte en intérieur au pire ( mais à éviter tout de même ) , et de ne pas respirer au dessus du chaudron !...

Pour l'aspect " corrosif au contact de la peau " pas d'affolement : J'ai déjà trempé les doigts nus dans du concentré à 33% , ce n'est pas de l'acide sulfurique !!

S'il advient un contact cutané , il suffit de se rincer abondamment sous l'eau courante et pas de soucis ... Si vous avez des " bobos " à vif ( coupures , etc. ... ) , là , par contre , vous le sentirez passer !! ). Le mieux restant de s'équiper de gants ...

L'eau oxygénée : Ce n'est pas celle de désinfection qu'il nous faut ( La " 10 volumes " de pharmacie ) . J'ai essayé , ça marche aussi , mais il faut être très patient ... environ 1h20mn pour graver un petit circuit ( fait lors de mon premier essai ) ...

Il nous faut du " 130 volumes " ( concentration à 35 % ) . C'est l'accélérateur , le catalyseur , de la réaction . Avec un taux de concentration comme cela ça marche beaucoup mieux --> environ 1MN 30 pour graver un circuit de 15 X 10 CM si on force la concentration de la solution .

Par contre , avec les petits rigolos qui font du " n'importe quoi " ( --> explosifs artisanaux ... ) , la vente libre en est maintenant interdite et il est difficile de s'en procurer ( Difficile ne veut pas dire impossible !... Je tais volontairement ma source par mesure de sécurité mais en cherchant bien on en trouve ) .

Forcément on ne la boit pas (!) , et surtout on ne la stocke pas n'importe où !!

C'est très volatile ( même dans sa bouteille ) , il vaut mieux conserver cela au frais , voir au froid .

Et surtout ne jamais , jamais , mettre la bouteille d'eau oxygénée à côté d'une bouteille d'acétone --> activité par proximité ==> explosion violente garantie !!....

L'acide et l'eau oxygénée .

L'acide et l'eau oxygénée .

Après ces mises en garde de rigueur j'en reviens au gravage proprement dit :

Dans un bac neutre en verre ou en plastique ( pas de métal ou dérivés ! ) adapté aux dimensions du morceau de plaque cuivrée , on prépare suffisamment de solution pour pouvoir noyer la plaque en la submergeant .

Généralement très peu suffit , je parle en " petit bouchons " pour les quantités ; On verse toujours dans l'ordre de présentation .

On prendra : 1 volume d'eau , puis 0,5 volume d'HCL , puis 0,25 volume d'eau oxygénée .

En bouchons , et selon la taille de celui choisi , avec 2 bouchons d'eau , 1 bouchon d'acide , 1/2 bouchon d'eau oxygénée , on doit avoir assez .

Si votre acide est en 23% ( soit déjà dilué dans plus d'eau ) je pense que 1 volume d' H2O , 1 volume d'HCL et 0,25 volume d'eau oxygénée doivent convenir .

Une fois faite , la solution reste fluide , transparente , sans odeur .

Quelques bacs et " baguettes " utilisés . Exclusivement du plastique !

Quelques bacs et " baguettes " utilisés . Exclusivement du plastique !

Une fois la mixture prête on met le morceau de plaque cuivrée à tremper . Ca bouillonne de suite , ça verdi , ça chauffe aussi ... On évite de respirer ce qui se dégage ( vapeurs acides cuivrées ) ...

Si besoin , par précaution afin de voir le déroulement de l'attaque ( ou par curiosité sur les premiers tests ) , on remue un peu la plaque dans son bain avec des matières neutre ( baguettes plastiques exclusivement ... ) .

En remuant on peut voir le travail chimique : La couche de surface est attaquée par l'acide , elle devient noirâtre de suite , en bougeant la plaque on chasse la couche rongée ( effet de vague invisible car le cuivre noir attaqué disparaît de suite , dissout dans le mélange ) , on voit le cuivre mis à nu en couche inférieure , cuivre nu qui est à son tour de suite attaqué et noirci ( C'est beau la chimie !! ) .

L'attaque se répète , ronge les 35 µm de cuivre non protégés , jusqu'à atteindre la plaque de support en résine neutre . Logiquement tout ce qui est couvert par le dessin reste visible .

En 2 à 3 MN le travail est fait ( ... ça dépend un peu de la concentration de la solution , de la température ambiante ... ) .

Pour économiser les flux et profiter de la solution active , on pourra graver de suite deux à quatre circuits ( voir plus ... ) ; La solution , lorsqu'elle sera saturée en cuivre dissout , ne réagira plus ....

Je ne pense pas que l'on puisse garder de côté une solution qui a été amorcée pour la réutiliser plus tard ... mais à confirmer .

Pour la destruction , on pourra neutraliser l'acidité avec de la soude ( NaOH 30% --> attention réactif ) mais reste le cuivre en suspension ... Le mieux est de stocker en bidon et de l'amener à la déchetterie une fois plein ...

En guise de démonstration , j'ai filmé la réaction avec la nouvelle plaque que je viens d'imprimer . J'ai mis pour faire ma solution 4 bouchons d'eau , 2 bouchons d'acide , 1 bouchon d'eau oxygénée .

Dans le fond d'une boite de glace vide , cela couvre largement la surface et est suffisant en hauteur .

Vous pouvez voir la vidéo sur ma chaine " Ptit Train Room - YouTube " avec le lien suivant :

https://youtu.be/7HyWTpvGWUQ

( Pour info' : J'ai dû ouvrir une " autre chaine " un jour ( --> je n'avais plus mes identifiants ) donc d'autres vidéos disponibles de ptits-trains sont sur " chaine de satolemaire - YouTube " )

Circuit gravé .

Circuit gravé .

Si l'on a bien œuvré comme sur la vidéo , il ne reste plus ensuite qu'à laver l'encre ( et le Mécanorma , si utilisé ) restant(s) sur la plaque , cela par un chiffonnage avec de l'acétone ( achat en grande surface ) en insistant un peu car l'encre " accroche " bien ( d'où la protection efficace ! ) .

L'acétone ...

L'acétone ...

L'encre s'éfface sous le papier imbibé d'acétone mais il faut frotter !

L'encre s'éfface sous le papier imbibé d'acétone mais il faut frotter !

.... après un moment la plaque est propre et on se retrouve avec notre beau circuit prêt à être percé puis à recevoir ses composants ...

Le résultat escompté est au RDV .

Le résultat escompté est au RDV .

En résumé , avec ces " travers " de fabrication , il est possible et assez facile de réalisé un circuit imprimé de bonne qualité sans trop d'investissement .

Cela vaut si on est " gros bricoleur " et que l'on veut se construire plusieurs circuits électroniques .

Si on a juste besoin " d'une plaquette un jour " autant la commander toute faite auprès d'un artisan local ou en VPC dans une boite spécialisée qui propose ce service .

Cependant , avec l'électronique , parfois on sait quant ça commence ! , mais , jamais rassasier , on cherche souvent à aller voir plus loin !!....

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29 octobre 2015 4 29 /10 /octobre /2015 11:00

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Suivant les 2 premiers articles sur le sujet , j'ai donc fait des premiers essais concluants ( trois en tout ) , mais parfois un peu scabreux , pour fabriquer mes premiers circuits " hand-made "... ( je montrerai le résultat un peu plus tard ) .

Pour un exemple imagé de la méthode d'impression des circuits imprimés , j'ai refait , photos à l'appui , un nouveau tirage de circuit ....

Comme écrit avant , les moteurs d'aiguillages Peco récemment installés font chuter la tension jusqu'au " black-out " sur mes modules d'accessoires .

Même avec mes réserves de courant posées en sus , cela minimise les aléas mais ne garanti pas à 100 % les enchaînements d'itinéraires ==> très embêtant !

J'ai donc repris le principe du schéma ci-dessous pour créer une séparation entre ma commande ( via CA Train ) et ma puissance ( qui sera maintenant autonome pour son alimentation ) :

Ce schéma a été utilisé ( avant CA Train ) pour gérer le faisceau de ma gare cachée à 11 voies ( --> anciens articles à revoir ... )

Ce schéma a été utilisé ( avant CA Train ) pour gérer le faisceau de ma gare cachée à 11 voies ( --> anciens articles à revoir ... )

Au réseau , les aiguilles se retrouvent souvent par groupes utiles de 6 ; Mon nouveau schéma de typon prévoit donc un regroupement en conséquences ; Avec des nuances cependant ...

Pour la partie puissance :

- Pas de matrice à diodes liant les aiguilles --> Chacune reste indépendante .

- Un condensateur de réserve est prévu pour chaque aiguille ( et non pas en commun pour plusieurs ) .

Pour la partie commande :

Les modules accessoires de CA Train ne peuvent " qu'absorber " du courant négatif ...

Sur les optocoupleurs de cette nouvelle interface , les commandes des opto' seront inversées ;

Ce sont toutes les entrées des leds infra-rouge internes qui sont directement câblées en courant positif direct ( anodes ) . Ce sont les cathodes qui seront reliées une à une vers les entrées " - " des modules d'accessoires de CA Train afin d'être activées lorsque le module de commande fonctionnera .

La consommation de courant que devront fournir les modules accessoires ne sera plus utile que pour l'allumage des leds infra-rouge des optocoupleurs ( soit quelques mA au lieu de plusieurs Ampères avec les bobines d'aiguilles jusqu'à maintenant ..) . Une différence énorme qui devrait pallier aux chutes de tension ( et de gestion ) rencontré alors ...

Fort de cela , le schéma a été dessiné puis validé pour une impression ...

Schéma pour commandes de aiguilles .

Schéma pour commandes de aiguilles .

J'ai d'abord imprimé sur un A4 en papier standard ( sur la droite ) pour conforter l'emplacement sur la feuille : L'écran donné par TCI3 , avec lequel je crée mes typons , n'est pas strictement au format A4 . Parfois le dessin du typon est " hors champ " d'un A4 . Une pré-impression donne un exemple d'implantation sur la feuille ...

Une fois ajusté , j'ai ensuite imprimé sur le papier glacé ( sur le bon côté !!... ) . J'ai utilisé ici mon papier Glossy Epson " pour voir " ... ( Tant qu'à l'avoir acheté autant s'en servir ... ) ; Ca me fera aussi un nouveau test .

Comme plusieurs pôles de 6 aiguilles seront traités j'ai de suite prévu quatre schémas à décalquer .

Dégraissage ...

Dégraissage ...

Après avoir coupé une surface " ad-hoc " de plaque cuivrée ( environ 8 X 8 cm ) , je passe à l'évier pour dégraisser le côté cuivre avec mon " Cillit-Bang " et mon tampon ...

Cela fonctionne bien et rapidement ; Le tampon se charge de la couche oxydée de surface ...

Une fois la plaque nette on lave sous un filet d'eau courante ...

Antagonistes prêts .

Antagonistes prêts .

Bien nettoyé , le bout de plaque est ensuite séché au torchon . On voit ici la différence entre le reliquat de chute ( encore oxydé ) et la plaque propre . Une première décalco' est coupée à dimension .

Ca chauffe !

Ca chauffe !

Le côté " glossy " du papier est couché sur le cuivre nu puis deux des quatre bords sont scotchés pour garantir l'immobilisation . Le vieux fer est mis en marche sur la position " chauffe maxi " ...

Pour bien répartir les pressions et la diffusion de la chaleur je prévois le travail sur un torchon plié en quatre ...

Grillé !!

Grillé !!

Chauffe maxi' atteinte , j'ai passé , puis repassé ( Hi hi hi hi .. ) , le fer sur la surface afin de garantir du mieux possible le transfert de l'encre .

J'ai bien insisté sur les bords ( qui ont tendances à mal " prendre " ) mais globalement partout sur le dessin ... Avec ce papier , il me semble que je " révèle " , par transparence au travers du papier , les endroits où l'encre ne s'est pas fixée ...

J'insiste donc afin d'avoir le même rendu uniforme partout ...

Au bout d'un moment cela me parait correct , j'ai pratiquement le papier " grillé " sur son ensemble .

Roulements de tambours pour la révélation du cuivre sans papier ...

Je m'attends à passer du temps ( comme avec les revues ) afin de nettoyer la surface du papier collé ...

Typon imprimé ...

Typon imprimé ...

Miracle et Eurêka !!

Il n'en est rien , mais vraiment rien de rien !!....

Une fois mes deux bouts de scotch d'immobilisation enlevés , je glisse un ongle entre le papier cuit et le cuivre , je soulève , et le papier se sépare d'un trait de la plaque cuivrée , laissant apparaitre un typon à 100 % réussi avec tous les détails présents ...

Cette fois pas de temps à passer ( à perdre !! ) pour " pelucher " les lambeaux de papier qui restent collés sur le cuivre ; C'est impeccable de suite !

Soudain un doute sur le glaçage du papier qui se serait intégralement collé au cuivre me vient à l'esprit ..

En observant de prés et minutieusement le papier résiduel , je vois que c'est la couche brillante du papier de support ainsi que l'encre contrecollée qui se sont séparés . Reste uniquement une couche de papier simple ( déglacé ) à l'endroit des pistes .

Ailleurs , le glaçage du papier est resté en place sur son support , ce qui donne le schéma creusé en " négatif " dans la couche de papier , bien visible au reflet d'un éclairage ( Sur la photo on devine la différence sur le papier ) .

Cela me rassure ; La révélation finale par la gravure chimique me confirmera que tout est OK ... je l'espère ...

On verra cela prochainement !

Bon , en attendant , cet essai au " Glossy Epson " se révèle très positif pour mes prochains tirages de typons .

Je crois qu'à l'avenir Madame pourra conserver ses fameuses revues intactes !!...

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25 octobre 2015 7 25 /10 /octobre /2015 11:30

Pour faire un circuit imprimé de manière standard il faut : Des plaques cuivrées vernies , des mylar à typons , une imprimante normale , une insoleuse , du révélateur , du perchlorure de fer , une graveuse à perchlo' , etc. ...

Bien , mais prenant , salissant , " coûteux " ( si on s'équipe de tout en neuf ) ... Après on peut toujours se construire son insoleuse , sa graveuse à perchlo' , utiliser des alternatifs ...

J'en viens aux alternatifs .

Avant de connaître mon Beauf , je savais que j'allais avoir besoin de circuits imprimés . J'avais fouillé sur le Net où l'on trouve plusieurs témoignages de " solutions parallèles " .

En sus de mes composants électroniques , j'avais acheté une vingtaine de plaque cuivrées en 20 X 30 cm " brutes " ( --> non présensibilisées par du vernis U.V. ) , plaques qui dorment depuis dans un coin de la Train-Room ...

Comme il ne faut pas forcément faire compliqué et maintenant que mon approvisionnement facile est caduque , j'en suis revenu à ces méthodes parallèles prévues mais avortées en 2005 .

Pour les besoins :

Plaques cuivrées brutes --> en stock dans le cas présent . Sinon , en moyenne , elles sont nettement moins chères à l'achat que celles présensibilisées ...

Il s'agit en général de plaques en résine époxy qui sont recouvertes d'une couche de 35 um de cuivre pur .

Pour l'usage prévu il faut faire un nettoyage impeccable de la surface côté cuivre au tampon grattant , puis un dégraissage , puis un séchage parfait . On peut aussi utiliser du papier de verre très très fins ( 1200 à l'eau ) , des produits de style " Mirror " , ou du produit à lustrer les voitures ...

Perso' , je fais du deux en un , en utilisant du " Cillit Bang " à l'évier : Le produit décape bien comme il faut la surface de cuivre sous l'action du tampon Jex . On rince à l'eau claire ; Ne reste plus qu'à sécher la plaque ensuite ...

Mon lot de plaques ; une première a déjà bien servi ; On voit suite au nettoyage et à la mise à nu du métal que l'oxydation revient à grands pas --> surface noirâtre

Mon lot de plaques ; une première a déjà bien servi ; On voit suite au nettoyage et à la mise à nu du métal que l'oxydation revient à grands pas --> surface noirâtre

Imprimante " laser " --> Une Samsung M2020W compacte . Je l'ai acheté en courant de semaine passée . " Touchée " sur " Le Bon Coin " strictement neuve dans son carton , pour 45 Euros ( ... qui plus est , livrée gratuitement par le vendeur à domicile ; Nous l'avons ouverte ensemble ... ) .

A la différence d'une imprimante standard à jet d'encre , une " laser " imprime en déposant une couche épaisse de matière ( du " toner " ) à chaud sur le papier . C'est ce qui nous intéresse !

Je passe outre l'amont du travail qui consiste : Soit à récupérer le typon prévu et tout fait sur le Net , soit à dessiner avec un logiciel le schéma pour ce dont on a besoin ( création d'un typon ) .

J'utilise moi-même le logiciel " TCI 3 " ( On le trouve en FreeWare ) qui colle bien à mes attentes et reste assez simple et intuitif d'usage ...

Après , c'est sûr qu'on passe du temps pour faire un bon schéma sans trop de recoupes de pistes , c'est un peu une gymnastique technique de l'esprit , surtout si on cherche à toujours à optimiser les emplacements et la surface utilisée !...

La petite compacte utilisée ...

La petite compacte utilisée ...

Du papier --> Il faut ici un papier " spécial " , j'en reparle de suite ...

J'avais lu et acheté à l'époque ( en 2005 ) du papier prévu pour les tirages " au propre " de photos à conserver ( 20 feuilles en A4 de papier de haute qualité " glossy " Epson ) . Je l'ai laissé de côté ...

Avec la démocratisation du Net , mes relectures récentes sur le sujet m'ont amenées à faire l'essai avec du papier " glacé " courant ...

Pour le coup , j'ai jeté mon dévolu sur la revue de Madame " Maxi " , en subtilisant la couverture qui m'intéresse ( ... mais pas pour ses images ) . C'est bon " Y'a du stock ! " .

Le fait de déposer du toner sur du papier glacé empêche celui-ci de s'incruster dans les fibres du papier , il reste juste déposé en surface . Si on imprime sur du papier normal , l'étape suivante ne marche pas ...

Mais quoi ? Qu'est-ce qui ne marche pas ?

Tous , en étant petits , nous avons un jour joué aux décalcomanies .. C'est exactement de cela dont je parle présentement . En imprimant le toner sur du papier glacé , on crée une décalcomanie .

Mes feuilles Glossy epson .

Mes feuilles Glossy epson .

Les revues " utiles " de Madame .

Les revues " utiles " de Madame .

Maintenant décalquons ! Un fer à repasser --> Qui n'en a pas un !

Perso' , c'est notre très vieux ( et tout simple ) Calor de la maison , que j'ai mis de côté pour mes bricolages il y a environ 20 ans ( Pour coller des bandes de chants afin de faire des meubles à l'époque ) . Rassurez-vous , Madame a eu depuis plus d'un autre fer , et , plus récemment , une centrale à vapeur dont elle est très contente ...

Notre trés vieux fer que je conserve religieusement ...

Notre trés vieux fer que je conserve religieusement ...

Une fois notre papier imprimé au toner sur notre papier glacé , notre fer chaud , notre plaque cuivrée bien propre , nous pouvons décalquer ( faire un transfert à chaud ) de notre toner depuis le papier glacé vers la couche de cuivre de la plaque .

Généralement la couche de glaçage du papier a aussi tendance à fondre et à se coller sur le cuivre ... Il faudra alors détremper l'ensemble dans de l'eau froide à tiède ( mais pas chaude pour ne pas faire "fondre " le toner à nouveau .. ) puis peler les fragments de papier comme on pourra ( avec les doigts , j'utilise aussi une vieille brosse à dents (!) ... C'est un peu le côté long et fastidieux de cette méthode , je le concède ...

Un truc : Il me semble qu'il vaut mieux imprimer " sa décalco' " puis la transférer dans un court laps de temps , ceci pour éviter que le toner ne se " fige " trop sur le papier glacé . Cela facilite l'impression et surtout ensuite le décollage du papier .

Sinon , je pourrai tenter d'utiliser quand même mon Glossy Epson pour voir ce que cela donne , ou mieux :

Il se vend du papier spécial destiné pour cet usage précis en électronique ( papier à transfert de typon ) ; Si j'ai bien compris son principe , on imprime son typon et lors du transfert à chaud avec le fer à repasser , toute l'encre se sépare proprement du papier sans aucun effet sur celui-ci et on peut utiliser le même papier pour plusieurs transferts de suite !.... J'ai commandé une dizaine de feuille pour tester ... je verrai bien de quoi il retourne ...

Papier " spécial transfert " que j'ai commandé .

Papier " spécial transfert " que j'ai commandé .

Bref , après ce transfert , on atteint ici le seul point critique du procédé ; Selon le résultat , la suite est un peu aléatoire ; Tout dépend de la qualité réelle obtenue !

Au mieux , le fer était bien chaud , l'encre a bien migré vers le cuivre , on retrouvera tout notre dessin de typon sur le cuivre , tout va bien .

Dans certains cas il se peut que l'encre ait été un peu " écrasée " lors du transfert ( traits épaissis par rapport aux originaux ) mais dans une limite raisonnable cela ne gène pas ... Attention à ne pas faire de pistes trop proche cependant car dans ce cas ça pourrait se toucher ...

Au pire , le dessin a glissé sous l'action du fer , l'encre s'est transférée en faisant des trainées importantes ; Il faudra dans ce cas recommencer --> besoin de ré-imprimer le typon , de re-nettoyer le cuivre , etc. ...

Petits trucs importants pour éviter ce cas de figure : Le mieux est de couper la surface nécessaire de plaque cuivrée adaptée à la dimension du typon , de lui scotcher le typon papier afin de bien le caler les deux ensemble en place .

Pour la coupe de plaque brute libre à chacun pour le moyen utilisé ; Pour moi , la scie à métaux est nettement le moyen le plus rapide , plus simple ; Un petit ébarbage final à la lime douce sur les chants de coupes puis c'est bon ...

Résultat en " entre-deux " : Le typon s'est transféré mais il manque certaines pistes ou des défauts apparaissent . On pourra éventuellement , et avec précautions , refaire une piste avec un nouveau morceau de papier imprimé et le fer ... Mais attention ! Si le fer touche l'encre sur le cuivre , ça fond et on fait pire que mieux .

Sur un premier essai , j'ai pu réparer sans problème ; Sur une seconde impression , j'ai fait pire que mieux --> j'ai fait fondre 3 pistes en voulant en réparer 1 ...

Comme j'ai acheté " de tout " à l'époque , la bonne solution est d'utiliser du " Mécanorma " ( matériel utilisé il y a 20-30 ans pour faire des circuits imprimés ) . Sous cette marque on trouve toutes sortes d'empreintes de composants en autocollants . J'ai en stock 10 rouleaux de piste en 0,5 mm de large .

Sur une troisième impression , je n'ai pas tenté le diable , j'ai réparé les parties de pistes manquantes avec deux largeurs juxtaposées d'autocollant . C'est nettement plus simple ainsi , et je vais chercher à trouver quelques autres dimensions pratiques pour étoffer mon stock .

Mes fils de Mécanorma en 0,5 mm de large .

Mes fils de Mécanorma en 0,5 mm de large .

Une fois le dessin " bien présent comme il faut " sur la plaque de cuivre le plus dur est fait ...

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22 octobre 2015 4 22 /10 /octobre /2015 11:00

En préambule :

Retour vers le futur ...

Il y a 3 ans ( !.. ) , je planchais sur mon pont tournant ( voir article de cette catégorie ci-dessous .. ) .

Jusqu'alors , me fournir en circuits imprimés n'était pas trop un soucis , grâce à mon beau frère François qui avait l'opportunité d'une fabrication par le biais de son boulot : Je réfléchissais et traçais mes typons , je les lui envoyais par E-mail , il me ramenait directement les plaques gravées à domicile , facile ...

Malheureusement , la donne à changée en 2012 : Les programmes scolaires ont mutés , le matériel du lycée a été désarmé , plus moyen d'avoir les fameuses plaques ( snif .. mais j'en aurais cependant bien profité un temps .. ) .

Du coup , mon système de commande du pont était bloqué .

Plus récemment :

Avec les commandes d'aiguillages récentes engagées il y a peu dans la gare principale , ça ne va pas ; Même en la boostant , l'électricité qui commande les accessoires est la même que celle qui circule dans mes modules " accessoires " C.A. Train ; Avec les gourmands moteurs Peco , l'alim' de ces modules se met " à plat " , créant une chute de tension ponctuelle dans les modules , ce qui gène leur bon fonctionnement --> Les ordres enchainés ne sont pas toujours pris en compte ==> itinéraires faussés ! ( Pas bon du tout !! ) .

Il me faut séparer la puissance de commande des aiguilles de la partie " cerveau " qui ordonne les changements ...

Autre chose :

Pour les futurs besoins de mise en place des feux de voies " élaborés " , il me faut :

1) Prendre en compte la position de certaines aiguilles .

2) Prendre en compte si le feu de voie doit être vert ou rouge ( seuls ordres simples que le logiciel C.A. Train donne ... ) .

3) Prendre en compte l'occupation des cantons " en Marcel " ... pardon " en amont " ( trop facile !... ) pour gérer les feux orange ...

Ces trois points ( aiguillages , feux , occupations ) peuvent se régler avec des relais , des rappels électriques de changement d'aiguillages sous les aiguilles ( ... que je ne possède pas ... ) , et encore des relais + de nombreux ILS + câblages complexes , à l'instar , par exemple , de ce qu'avait mené d'une main de maître l'ami Jean-Claude sur le réseau Biscatrain ( voir ou revoir sur son site les nombreuses explications sur le sujet .. ) .

Dans mon cas , et pour ma part , je pense " plus facilement " à me créer une interface électronique et à récupérer les ordres multiples , mais simples , nécessaire , qui sont donnés par le logiciel .

Cette interface fera " tampon " , en séparant l'électricité de commandes des modules , de celle de puissance des accessoires ( plus de phénomènes de pompage de courant avec les aiguillages ) .

Sur cette interface , je vais aussi placer des PICs de gestions qui récupéreront l'ensemble de ces ordres .

Ce sont ces PICs programmés qui allumeront ensuite mes feux de voies ( en fonction des itinéraires choisis , des occupations de canton ... ) avec , d'une manière plus collant à la réalité , l'ajout de gestion des " sémaphore " ou " carré " , des " orange " simple ou clignotant sous leur différente forme ( .... Je désire activer sur le nœud ferroviaire de la voie de parade un rappel de ralentissement à 60 KM/H opérationnel = Double orange clignotant ) .

Je possède tout le matériel électronique pour cela ( opto-coupleurs , résistances , PICs , .... )

Mais , avec tout cela , j'en reviens au besoin primordial en électronique : Besoin de circuits imprimés !!

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18 octobre 2015 7 18 /10 /octobre /2015 10:00

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Une fois le garnissage par le couche mince fait , la pose des lambris suivait naturellement .

Rien d'extraordinaire : Une lame et demi par rangée , décalée en opposé une fois sur deux ... Seul impair pendant ces travaux , ma scie sauteuse " à deux francs six sous " qui a rendu l'âme , au bout de presque 15 ans ... un peu normal .... Avec de bons travaux faits durant ces années , il fallait que ca finisse par arriver !

J'en avais une de secours et d'avance ( .. toujours en premier prix chinois .. ) , je l'ai mise en fonction et malheureusement ma " nouvelle " amie n'a pas tenu le choc bien longtemps !! ( Charbon HS lors d'une découpe en rond d'un des spot ... ) .

Comme avec l'âge on s'améliore cette fois je suis allé m'acheter un belle sauteuse Bosch de bonne qualité et je confirme , s'il en est besoin , que c'est le jour et la nuit lors de l'utilisation : Pas de bruit , pas de vibrations parasite , de la puissance comme il faut à la demande , le tout en extrême douceur ... si j'avais su !! (1*)

Bref ... Je coupe , je cloue + agrafe ... je progresse en plusieurs jours ... Monter-descendre de l'escabeau et travailler à l'envers ralenti l'avancement ...

Première avancée du plafond

Première avancée du plafond

Le premier jour s'est soldé par un bon quart de plafond posé ; Motivation de début oblige , j'avais débuté en matinée et terminé sur le tard ....

Il a fallu deux jours supplémentaires pour arrivé en milieu de pièce ( un peu dépassé tout de même ... ) ....

Milieu de pièce atteint

Milieu de pièce atteint

Sans faire de " fixette " je vérifie cependant le bon fonctionnement des spots lorsqu'ils sont mis à leurs places respectives . Autant se rendre compte d'un soucis de suite et tant qu'on peut y remédier ...

Le lambris que nous avons choisi est " brut de sciage , patiné blanc , beige avec des nuances sur des nœuds " apparents " mais pas " prêts à sauter " , " .

L'aspect ressort bien comme nous en avions l'envie . Le choix " cornélien " lors de la visite au magasin de bricolage est le bon .

Mais pas évident de choisir " sous emballage " ou sur de petites surfaces de démonstrations dans le rayons menuiserie !!... âpre furent les discutions avec Madame suite aux divergences d'esprit dues aux sexes respectifs sans doute !!.............. (2*)

Avec deux jours de labeur de plus le but était atteint , le bout de mur aussi

Prolongement ...

Prolongement ...

Honnêtement , un petit effet de quinconce m'a obligé à une petite coupe finale sur une partie de la largeur de la cuisine . Chose que je n'aurait pas eu si j'avais inversé mon travail .

J'aurais dû commencer par où j'ai terminé (!) , ma dernière lame serait alors tombée dans ma future épaisseur d'isolation ( 100 mm ) au dessus de la grande fenêtre de la cuisine et le bout de coupe serait passé " à l'as " .

Mais , à ma décharge , j'ai été perturbé en début de chantier par deux impondérables : Certaines de mes lames , stockées depuis un an dans la véranda , s'étaient gauchies ( le bois ça vit ! ) et elles étaient carrément vrillées lorsque je les libérais du plastique d'emballage ...

De plus , en recomptant ma surface plus convenablement , il me " manquait " une ou deux lames !! ( hic !! )

J'ai eu la chance de pouvoir retrouver une botte " identique " ( --> produit suivi chez LM ) mais le fabricant avait changé son outillage et les nouvelles lames fournies avaient des disparités ( moins épaisses d'un millimètre , plus de rainurages côté caché ) .

Au final , j'ai retrempé les " vieilles lames neuves " gauchies au jet d'eau dans le jardin ( le bois ça vit " bis " ... ) afin qu'elles se redressent ( avec des poids en appui ) et je n'ai eu à utiliser qu'une lame et demi du nouveau paquet ( dont la coupe de fin ) .

Pour le surplus l'utilisation est toute réfléchie et trouvée : ça habillera une partie du caisson de tour de hotte et fera un rappel du plafond ...

Plafond monté .

Plafond monté .

Voici ce que donne le plafond posé ( photo prise depuis le jardin sur l'extérieur par la grande fenêtre ) .

On y voit la répartition des spots ( manque le troisième à droite , mais il y est ! ) .

On observera un excentrage sur l'emplacement des spots à gauche de la photo car j'ai déduit la place qui sera occupée par le long linéaire pour les placer ( --> j'éclaire le sol chez nous , pas la moitié des dessus d'éléments de cuisine !... ) .

Bon , voilà une bonne chose de faite ... ( Nous étions en début Juin , mi-Juin ... si je me souviens bien ... ) .

1* : Avec le temps on oriente ses choix différemment : Moins de soucis d'argent , plus l'envie et le temps de se faire des petits plaisirs ...

Comme je disais aux proches et amis : " C'est dommage d'acheter un bel outil maintenant alors que le plus gros des usages nécessaire aura été fait avec du matériel de merde avant !!... " .

2* : Comme on le dit parfois chez nous : " Une brouette , t'as pas trente six solutions : Soit tu la tire , soit tu la pousse !! Choisi ton camp !!... " Perso. je penche plus pour la première (!) mais il m'arrive parfois d'utiliser la seconde ...

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16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 11:00

.......

L'ancien plafond était donc dans la cour .....

En dehors de l'évacuation de la hotte il fallait aussi faire d'autres aménagements avant de poser les nouvelles lames ...

Nous voulions plus de lumière ( .. pièce au Nord , je le rappelle .. ) donc , travaux d'électricité à engager !

J'ai tout d'abord recentré la suspension afin quelle ne se trouve plus en milieu de pièce mais plutôt en milieu de table ( décalage de 40 cm d'un côté ) . Pour le moment nous garderons celle en place mais le renouveau viendra ...

Puis , sous les bons conseils de montage et de références de mon Beauf ' François et de l'Ami Martial , pour le surplus d'éclairage je me suis orienté vers la nouvelle génération de spots à leds à très basse consommation .

Nous avions vu le résultat dans une salle de bain et une cuisine ... cela semblait convenir ...

J'ai repassé quelque gaines et câbles dans le plafond afin de venir former un rectangle régulier de 10 spots en tour de pièce , l'allumage se faisant par une tranche de trois spots montés en linéaire au dessus d'évier et des sept restants pour finir le rectangle .

Lumière en sus

Lumière en sus

La photo ne parle pas trop mais ces spots branchés , directement sous 220 Volts , procurent vraiment un éclairage très intense du style " comme en plein jour " et la suspension centrale avec son ampoule " basse consommation " nous parait bien fade maintenant ... et pourtant chaque spot ne consomme que 5 Watts ! Ce qui nous fait un super éclairage très performant ( nos vieux yeux !! ) pour l'équivalent d'une ampoule à filament de 50 Watts ...

Une fois le montage électrique opérationnel , j'ai pu compléter le remplissage des caissons du plafond avec des coupons ajustés de laine de verre en 220 mm d'épaisseur , comme le montrent les deux clichés suivant ...

Un peu chaque jour , ça gratte ( --> protection par combinaison donc chaleur ) , ça tombe ( --> obligation de poser des cordages de maintien ) , ça " me gonfle " ( --> car c'est plus long que ce que je ne pensais ) , donc on ne s'énerve pas et on arrête lorsqu'on est trop " à cran " ...

Mais on fini par finir !!

Regarnir le plafond ...
Regarnir le plafond ...

On aurait pu en rester là , mais voulant vraiment une isolation renforcée et ne m'avouant pas battu par si peu , j'ai ensuite posé en surépaisseur supplémentaire un isolant de type " couche mince multicouches " , histoire de faire barrage , en contre-lattant celui-ci avec des tasseaux .

Regarnir le plafond ...

Une première bande posée transversalement , j'ai de suite placé une première longueur de lambris pour " apercevoir " le rendu ...

Regarnir le plafond ...

Tout cela bien engagé , le travail de fin de pose du couche mince continua pour le reste de la pièce ....

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5 septembre 2015 6 05 /09 /septembre /2015 11:00

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L'essentiel de la chaleur perdue par le haut , c'est par le plafond que je me devais continuer ma progression de travail ...

Avant de le casser , il se présentait en gros comme cela :

Lambris au plafond 1

Lambris au plafond 1

Lambris au plafond 2

Lambris au plafond 2

Peint , repeint , mais sale et vieilli avec le temps , quelques disjointements entre certaines lames , une certitude de l'absence d'isolation ... Il fallait aussi revoir la distribution de l'éclairage avec les ajouts de lumières prévus donc le cheminement des câbles et de certains interrupteurs ...

Un jour " possible " (1*) , je me lève et m'attèle à la tache : Le plafond sera à terre aujourd'hui !

Ni une , ni deux , la grande fenêtre est ouverte sur le jardin , la zone de travail rangée , puis je m'arme de mes outils et grimpe sur mon escabeau ...

Deux heures et le plein de poussières plus tard la chose est entendue !

Plus de lambris 1

Plus de lambris 1

Plus de lambris 2

Plus de lambris 2

Plus de lambris 3

Plus de lambris 3

En y étant je casse également la hotte d'angle , et découvre pendant le démontage ( surprise !! )qu'une partie du plafond comporte tout de même un semblant d'isolation , fait de panneaux de laine de roche présents dans certains caissons .

J'ai bien sûr déjà acquis mes rouleaux de laine de verre en 22 centimètres pour couvrir la surface (2*) ; Là , avec 7 centimètres d'épaisseur , c'est un peu maigre pour couper le froid vers le haut ; Mais ce serait aussi dommage de jeter le tout ...

Alors avant d'engager le neuf , je recycle ce qui peut l'être et ces panneaux seront de suite réutilisés en doublant les épaisseurs afin de mieux remplir les cavités présentes .

Pas toujours évident de travailler à l'envers , avec la gravité qui attire naturellement l'isolant vers le sol ; Je bidouille avec des petits clous à têtes plates et de la cordelette en nylon pour maintenir l'isolant en place afin de progresser sans trop de soucis ...

Visible sur les clichés , certains morceaux de panneaux se retrouvent aussi à la verticale pour isoler le haut du mur interne des portes à galandage .

Plus de lambris 4

Plus de lambris 4

Une fois fait , le nettoyage total de la pièce est de rigueur avec un bon coup d'aspirateur pour le plus gros des déchets , puis les petits chiffons humides et la " wassingue " pour dépoussiérer le reste ...

Plus tard ... je refaisais un peu de poussières pour le début de la réfection car il me fallait encore préparer un tubage afin de faire la sortie de la hotte ... Forcément une " ceinture " haute fermait le mur de la cuisine et je devais passer par-là !...

Tubage de sortie de hotte

Tubage de sortie de hotte

Les traverses de renforts en bois ont aussi dues être coupées pour le passage , des suspentes détournées servent à maintenir le tuyau ...

Sur la grande longueur le PVC ne gène en rien ... La chaleur sera dissipée avec le passage dans la hotte et dans le conduit vertical qui sera en inox . J'ai déjà opté pour ce genre de montage sans aucun problème par le passé ...

Au pire , si on doute , on peut toujours se servir de ce tuyau comme fourreau et y introduire le plus loin possible un flexible inox de plus faible diamètre .

De toute façon , souvent les sorties de hotte présentent des pièces de raccordement en plastique (!) clipsées sur la carcasse métallique , voir des tuyaux souples "accordéon" également en bâche plastique pour faire les raccords ( du style de ceux utilisés dans les installation de VMC ... ) alors certaines logiques se retrouvent plutôt contradictoires , et l'on aspire rarement des flammes directement dans la hotte ! (--> ou alors c'est qu'il est déjà bien tard !! = appelez les pompiers ... ) .

Sur le dessus du tuyau j'ai placé une couche d'isolant car il y avait assez de place ...

Dans le bout , deux coudes permettent la descente du plafond vers la limite inférieure de la ceinture ... Le trou existait déjà mais en plus petit ; J'ai donc dû l'agrandir et couper un peu les ferrures sur lesquelles je tombais .... Les coudes de la descente seront masqués dans l'épaisseur de l'isolation du mur ...

Forcément le placo a été arraché de la zone en amont pour facilité le travail ( poussières-poussières ! ) puis un cimentage vient tenir le tuyau dans le mur après-coup ... ( par la suite recreusé un peu à l'intérieur pour l'emboitement du coude dans le passage de la ceinture ... J'étais monté " propre " mais " trop juste " , heureusement le ciment frais reste friable ... )

Sortie de hotte

Sortie de hotte

Sur l'extérieur le cimentage est aussi fait ; Le tuyau de sortie reçoit une bouche à clapets anti-retour ...

On verra le décalage volontaire effectué sur la sortie car ( un jour ... ) je monterai un bardage en lambris sur l'extérieur , bardage qui nous coupera en complément du froid mais surtout de la pluie battante lorsqu'elle est poussée par les vents dominants du Nord . Le moment venu j'ajusterai cette bouche d'air au mieux .

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1* ) Les travaux avancent comme ils peuvent , entre les obligatoires quarts à l'usine et les possibilités " physiques " , ce n'est pas évident de concilier les choses .

Le plus souvent , lorsque la motivation et l'envie manquent , c'est doucement car ce n'est pas trop ça ; Ou des fois pas du tout lorsque je suis pris à d'autres choses , que je suis " H.S. " corporellement ( problème récurrents de sinusites , d'arthrose cervicale ) , ou que des " imprévus " surgissent ... ---> Sans être " un hall de gare " ( quoique .... ?? ) , il y a presque perpétuellement du passage à la maison !!

Ma femme ne travaillant pas , c'est le point de ralliement pour son côté de famille et " lorsque l'on ne sait pas trop quoi faire " , " on " se dit : " On irai pas dire bonjour à Tata Sandrine !? " ... histoire de tuer un AM ....

Forcément " on " débarque avec Mr Proviste Alain , sans trop se soucier de savoir , si " on peut ", si " ça ne gène pas " ou si " ils ont peut-être quelque chose à faire " car : " ça ne sert à rien de prévenir de notre passage ou de simplement demander au préalable par téléphone " , mais non .... " on " est toujours bien reçu !! ... alors ça ne sert à rien ...

Bon , ça me fait la plupart du temps plaisir de voir la famille ( et du coup nous n'allons que rarement chez les autres !... ) , je suis aussi un peu vacciné au bout de 25 ans de vie commune .. , mais parfois c'est gonflant !

De fait , le défilé familial , parfois incessant , restreint souvent les moments possibles où je me mettrai bien au boulot ... ou me donne également une bonne excuse pour ne rien faire ...

2* ) Au final , avec le recyclage des panneaux découverts , en fin de pose au plafond il me restait en neuf un rouleau complet de laine de roche en 22 cm ... Comme je n'en aurais pas l'utilité , je l'ai filé à un camarade du boulot qui à prévu de faire un agrandissement de sa maison tantôt .

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26 août 2015 3 26 /08 /août /2015 12:00

Comme vous vous en êtes rendu compte je suis un peu partout à la fois ...

Hormis la cuisine qui suit son cours , mes travaux sur mes voitures ( dont je vous épargnerai les longues explications .. des romans aussi dans ce domaine ! ) , mon Tonton qui refait appelle à mes services pour des travaux électriques chez une locataire .. j'ai tout de même fait un peu de Ptits-Trains !!

Avec la remise en fonction du réseau suite à l'arrivée du YaYa , je n'ai pu résister à y revenir plus souvent et à reprendre quelques bricolages pour son avancement . Le plus dur dans ce cas , c'est de retrouver le fil de pensée de la logique prévue ...

Présentement , j'en avais un peu marre de voir la gare principale avec ses cinq voies " à quai " posées mais dont les aiguilles étaient restées en commande manuelle .

Quelques moteurs étaient en place et testés , d'autres manquaient ... Pour voir les trains se croiser et se rejoindre sans intervention il fallait finir d'installer les manquants puis câbler le tout .

Aiguillages côté Nord

Aiguillages côté Nord

Aiguillages côté Sud

Aiguillages côté Sud

Les deux photos du dessus montrent l'implantation les faisceaux d'aiguilles de chaque extrémité de la gare principale ; Le matériel Peco donnant l'accès aux 5 voies est en place , avec un tiroir de manœuvre côté Nord , une suite inachevée menant au triage et dépôt côté Sud ; Ce sera pour " plus tard " ...

Une douzaine de moteurs sont nécessaire pour les itinéraires vers les 5 voies .

Suite à certains achats j'avais des moteurs de la marque que j'avais mis sous le plateau mais avec une adaptation évitant de devoir découper un large trou sous les aiguilles .

Cependant , une aiguille se retrouvant placée juste au dessus d'un renfort de structure , je n'ai pu faire autrement que de quand même découper le plateau pour faire un montage décalé au plus près et monter ce moteur par l'extérieur en effleurement . Je me débrouillerai pour camoufler au mieux avec le décor ( ... en gardant l'accès , on ne sais jamais ! )

Montage décalé

Montage décalé

Pour les autres j'ai acheté des moteurs de marque Anglaise SEP , mais , déçu des premiers essais rapides ( pas assez de force ) , je les ai délaissé , m'en retournant à la fabrication maison à base d'électro-aimants .. ( --> voir la rubrique " création d'un aiguillage " ) . Ils doivent être bons , de nombreux modélistes Anglais les utilise mais uniquement en partenariat avec des aiguillages très libres , les Peco sont ici trop raides .

Moteur SEP

Moteur SEP

Une fois mes 6 moteurs complémentaires construits , je refaisais le contorsionniste pour les mettre en place et les câbler .

Les tests et réglages de positionnement sont faits en direct moteur par moteur avec une petite alimentation de labo électrique : La puissance est là et tout fonctionne ( ... ou à peu prés !! ) ...

Une aiguille me chagrine , car impossible d'obtenir un bon mouvement ( elle pose des blems même en direct ) . Je la démonte puis me rend compte qu'elle est vrillée , avec un dur sur les parties mobiles et des traverses décellées ( c'était une occas' d'Ebay --> changement pour une neuve = plus de soucis ) .

Avec d'autres je règle le fonctionnement unilatéral en réduisant la dureté du verrouillage . Cela libère le mouvement et aide parfois ... Il faut démonter le mécanisme puis il suffit de fermer un peu le " V " du ressort à la pince pour que le blocage soit nettement plus doux ( photo ci-dessous ) .

Posé devant le bout de la pince , le ressort à reprendre

Posé devant le bout de la pince , le ressort à reprendre

Une fois les mécanismes réglés , vient ensuite le câblage vers les modules de l'électronique de gestion de l'armoire N°1 .

J'ai , en fait , pré-câblé pour , d'une part , facilité le repérage des fils , pour , aussi , encore me gratter la tête car je me demande si je double vraiment les commandes vers un pupitre pour les prises en main par inter. à impulsions momentanées ? ( ou si je me contenterai de commander manuellement mais avec la souris et le PC ? --> chose possible en mode semi-automatique avec CA Train .. ) . Bref ...

Branchements .

Branchements .

Un peu placé en aérien au dessus de l'armoire , les fils sont entre-soudés en provisoire avec la troisième main qui tient tout en place , les moteurs sont raccordés aux modules .

Là , les choses se gâtent un peu . Si en direct avec du 14 Volts tout allait bien , avec les longueurs de fils des pertes se créent , les aiguilles ne répondent pas toujours .

Si le verrouillage des aiguillages Peco est bien pensé , les puissants moteurs sont énergivores et pompent avidement le courant afin de basculer les lames , cela crée des chutes de tension qui remontent parfois jusqu'aux modules ( led de contrôle du fonctionnement qui s'éteint un instant = plus de courant dans le modules ) , cela d'autant lorsque l'on commande plusieurs aiguilles de suite ...

Je dois compenser les pertes . Je me fabrique un premier puis un second montage de décharges capacitives ...

Traçage

Traçage

Le principe est de stocker de l'énergie dans des condensateurs de garde pour une décharge soudaine lors de la commande . Des schémas de principe se trouve facilement sur le Net .

Après un croquis " vite fait " d'implantation et de mesure , je pars d'une plaque cuivrée brute , fais mon traçage , je me base sur un montage pour 6 unités avec un encombrement réduit de 5cm X 10 cm ( Le plus souvent au réseau les aiguilles se retrouvent groupées par 6 ) .

Percée

Percée

Des trous et des traits plus tard ( Dremel ) j'ai la plaque sur laquelle souder mes composants .

Leur nombre est réduit : Diode anti-retour , un ou deux condo. , un plot de sortie , cela par tronçon ...

soudures faites

soudures faites

Le soudures sont grosses et laides , mais pour si peu, rien ne sert de graver une plaque finement .. on est entre électricité et électronique !..

Composants

Composants

Vue des composants ci-dessus , avec l'option prévue de doubler les condo. si besoin pour plus de puissance ( exemple en bas à gauche ) . En libérant un peu les ressorts des aiguilles les plus capricieuses ce ne sera , à priori , pas nécessaire .

Deux trous seront percés pour fixer la platine au mieux sous le réseau ...

Petite précision : Mes modules " accessoires " CA Train commandent par le pôle négatif .. Tous mes accessoires sont donc à prévoir en sens inverse du " standard " , donc avec un positif commun dans les montages . Ici le + est stocké et distribué au commun des deux bobines de chaque aiguille , le - visible arrivant sur la platine ne sert qu'à la charge effective des condos. ...

Deux autres fils remontent des électro-aimants directement au module pour les négatifs de droite ou gauche selon la demande du PC ( idem pour les feux de voie qui sont " sur mesure " si des leds sont utilisées avec " tout inversé " ) .

Premier montage

Premier montage

Les photos de la fabrication sont prises alors que je fabrique ma seconde platine ...

Ci-dessus une photo du premier montage en place ( entrée Nord ) . On notera la présence d'une résistance qui limite la vitesse de charge ( afin d'éviter de trop solliciter les transfo. à la mise en marche du réseau ) mais qui limite aussi le fonctionnement ...

Au final , en la by-passant ( pince croco rouge tenant le fil + pour le moment ) , le fonctionnement du montage se porte mieux ...

Avec çà plus de soucis sur le côté Nord lors des premiers essais ...

Il me reste à mettre celui du côté Sud en place ... et surtout à repasser en indépendant , entre la platine et chaque aiguille , le branchement pôle + que j'avais mis juste avant avec un fil commun qui reliait toutes les bobines entre elles ...

Si le montage semble bien améliorer et fiabiliser les mouvements d'aiguilles je pense l'étendre au réseau entier , y compris sur les montages déjà en place ...

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15 août 2015 6 15 /08 /août /2015 11:00

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Casser ; Casser ça va toujours vite et bien !! .

J'ai donné le tout premier coup sur le mur il y a quatre ans donc ( derrière le frigo ... ) ; J'ai continué il y a un an 1/2 pour " les pièces détachées " dont j'avais besoin car la réfection des salon-séjour s'était glissée par-là entre-temps ...

Je refaisais le salon ; La cheminée avait laissé " des vides " au plafond suite à son démontage ; Il me fallait quelques lames de lambris + de petite corniche pour rattraper le coup : J'avais donc entamé le plafond de la cuisine qui , je le savais déjà ( ... les matériaux étaient acquits et en attente ... ) , allait être démonté .

Le " racommodage " du plafond au séjour ..

Le " racommodage " du plafond au séjour ..

La zone du plafond qui a été refaite ...

Un double conduit en béton existe au dessus du plafond mais l'un est condamné . Sur l'autre c'est le flexible inox de la cheminée qui était branché en direct ...

Avec une plaque anti-feu j'ai rhabillé la zone du conduit utile , pour le conduit inutile ( sur la droite .. ) j'ai cannibalisé un bout du plafond de la cuisine afin de récupérer lambris et corniche manquantes ...

Il faudra que je repasse un peu de blanc sur la base carrée car la photo laisse apparaître un peu de noir mat au plafond --> j'avais renoirci le tubage à la bombe de peinture en début d'été ...

Un coup d'oeil sur le poêle du séjour .

Un coup d'oeil sur le poêle du séjour .

Une petite vue curieuse de notre salon-séjour . Avant se plaçait une grande cheminée à cet endroit ...

Je l'ai entièrement démonté , puis la réfection de la place libérée a été faite : Destruction du placo. en fond de mur ( 4+1 en polystyrène ) , reconstruction en matériaux anti-feu ( carreaux " Y-tong " ) , habillage en plaquettes de parement .

Le sol de notre pièce a également été revu : Isolation , pose d'un stratifié , pose d'un carrelage sur l'emplacement du poêle et découpe/redressement préalable de tout les bas de murs afin de ne plus avoir le placo. touchant le sol ...

On aperçoit un peu l'orientation déco. de Madame , ainsi que notre futur pôle cuisson , commandé et reçu en Mai ( !.. )

Toujours sur sa palette de livraison , ce joli piano crème à double four , attend pour le moment sagement son heure en nous tenant compagnie auprès des canapés ...

Mais revenons à la cuisine ...

L'idée " à la con " fût , un jour de conversation avec Madame , de dire : " Y'a trop de portes ( pilier central entouré de quatre portes + une pour le WC du bas ) , j'aimerai en supprimer une ... "

Pour une perche !!

Elle qui me rengainait souvent : " J'en ai marre des petits carreaux jaunes ; C'est chiant à nettoyer et c'est moche " ( heu ... pas faux pour le " c'est moche " ) .

Ni une , ni deux , un jour je démonte une porte + son bâti ... Et hop , une de moins !

Problème : Plus de porte = bruits + odeurs de cuisson ( selon !.. et malgré la hotte ) remontant aux chambres via l'escalier .

Correction " tardive " : Il faudrait une porte sans porte ... Heu ... Comment on fait une porte sans porte ??

Réponse : Galandage !

C'est pratique , c'est beau , c'est dans l'air du temps !!

Vi !! Bonne idée !! .... mais une galandage apparente c'est moche ... Je devrai faire une galandage intégrée , une qui se dissimule et disparait dans le mur ... Cà c'est beau !

Réflexions .... Oui , mais ... , mais ...

Une porte " petits carreaux jaunes " d'un côté , une plus jolie et moderne à galandage de l'autre ... ça fait moche ...

Pas grave Ma Chérie ! ...

Je casse ...

Et hop , de deux portes démontées ...

Puis pour le mur " que je ne devais pas toucher au départ " ... et bien , je casse aussi ...

Pour pouvoir intégrer les portes à galandage pardi !!...

De toute façon , je devais aussi " passer par là " pour récupérer le 220 Volts afin d'ajouter une prise pour le pôle froid , alors emmerdé pour emmerdé , autant tout reprendre à neuf et vraiment tout " péter " !!...

Haut Gauche 4éme mur, bout du plafond cassé .

Haut Gauche 4éme mur, bout du plafond cassé .

Haut Droit 4éme mur , bout du plafond cassé .

Haut Droit 4éme mur , bout du plafond cassé .

Et voilà , c'est parti pour la destruction !! Une avancée démontée au plafond , deux portes + bâtis descellés , tout le placo 4+1 sur le mur complet ... Je fais place nette ... et de la poussière ...

Assez vite j'ai acheté les portes , le système à galandage , les matériaux pour l'adaptation et la pose . Je monte le tout , prévois et achète aussi de quoi refaire la structure du mur ...

Une fois fait ( vers la fin Avril ) , cela ressemblait à çà :

Portes à galandage + structure couvrante pour la cloison .

Portes à galandage + structure couvrante pour la cloison .

Porte de droite ( vers salon-séjour , escalier menant aux chambres )

Porte de droite ( vers salon-séjour , escalier menant aux chambres )

Porte de gauche ( vers le vestibule puis le garage )

Porte de gauche ( vers le vestibule puis le garage )

Pour quelques explications détaillant la conception :

On notera qu'une planche a été " splittée" à l'aide de tirefonds dans le mur afin de garantir un écartement minimum , ceci afin de laisser les portes assez loin du mur cimenté lors de leurs mouvements .

La planche , posée avec des cales par endroits , sert aussi à rattraper le mur un peu monté " en banane " ; Elle facilite également le positionnement des profilés en aluminium du système de galandage ( Bien plus facile de fixer et d'ajuster sur du bois que sur du béton ) .

Une boite de dérivation était incrustée dans le placo sur la gauche : Je suis parti de là pour retirer le 2,5 mm² supplémentaire afin de brancher les frigo. + congel. qui se placeront entre les portes ( ... à la place du meuble " 3 portes haut + bas " --> Pas pris de photo avant d'avoir démonté ces meubles ; Ils se trouvent actuellement dans la véranda avec un fatras de choses ( heu ... pas photographiable dans l'état ... un minimum de dignité oblige !..) .

L'emplacement de la prise " froid " , les distances pour les portes , pour le futur "rhabillage" en BA13 , je tente de penser à tout et au mieux en amont ....

Sur les deux photos du haut de mur , on pourra voir que les rails verticaux en galva de la structure ( normalement fourrure de plafond , ici détournées pour un gain d'épaisseur ) reposent sur un gros liteau , lui même fixé sur la charpente du plafond : Cela permet le " sur-décalage " qui écarte à son tour la structure des portes côté interne de la pièce . Ces rails sont fixés dans le sol avec un petit montage maison assez solide à base d'équerres d'assemblage de meubles détournées aussi ... ( montage boulonné au rail , chevilles à frapper au sol ) . La perte prévue de la profondeur de la pièce pour " incruster " les portes est de 10 cm environ ...

Les deux portes ouvertes .

Les deux portes ouvertes .

Parfois il faut faire un compromis !

La porte de droite doit pouvoir disparaître entièrement et pouvoir éventuellement se fermée uniquement lorsqu'on le désire ...

C'est elle qui gênait le plus parmi les multiples ouvertures concentrées en ce point ; C'est elle que l'on voulait supprimer au début . Donc ce sera le cas ( position ouverte = plus de porte ) .

Pour celle de gauche c'est différent :

Menant au vestibule/garage , elle reste majoritairement fermée ; Cependant j'ai dû faire un choix car lors de la re-disposition de la cuisine j'ai choisi de prolonger le " L " que forment les plans de travail au maximum du possible . L'ouverture d'origine de la porte sera modifiée ...

La structure que j'ai reconstruit est donc décalée afin de garantir 64 cm de profondeur en bout de linéaire , de manière à avoir le futur plan de travail qui se termine sur le 4éme mur juste à la porte ...

La prise alimentant le "froid " passe au milieu des portes , l'ouverture de la porte de gauche sera limitée en partie à cause de cela aussi .

Du coup , on le voit sur la photo , cette porte débordera un peu de la cloison en position ouverte et la largeur de passage ( 73 cm ) s'en trouve un peu réduite ( 63 cm ) ... Mais logiquement elle ne sera " jamais " laissée ouverte ... ( en prévision idyllique ... ) .

On verra sur la droite du cliché une porte " à petits carreaux jaunes " restante ; Elle mène au salon-séjour ... C'est vrai que c'est moche !! Dire qu'il y en avait trois comme cela avant ! Maintenant plus qu'une ...

Mais on en reparlera plus tard , suite à une autre " parole en l'air " !!.....

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6 août 2015 4 06 /08 /août /2015 11:00

.....

La suite des meubles composants la cuisine se traduit par un linéaire le long d'un des deux longs murs ( par définition ... ) , l'autre long mur restant libre mais avec une porte vitrée ( --> véranda ) et la petite fenêtre déjà évoquée ( --> terrasse ) .

Au niveau des dimensions sans être immense la pièce à de bonnes proportions avec 3,60M sur 4,90 M . Un " petit " 18 m² , bien grand au regard de certains , ridicule pour d'autres ( ... aux idées de Grandeurs ...!? ) , mais qui surtout nous suffit à nous , et c'est bien le principal !

Les " hauts "

Les " hauts "

Le linéaire comporte 4 caissons en hauteur ( dont deux vitrés ) , le bout étant formé d'une colonne verticale " standard " qui abrite le reste du pôle cuisson que sont le four et le micro-ondes .

Pour le bas on retrouve divers rangement , caissons à bouteilles , à tiroirs ...

Les bas 1

Les bas 1

On voit de plus près les deux essais de Madame ; Un troisième essai fût vite avorté car peu flatteur .

Le tiroir grisé ( à droite ) avait ma préférence pour le style , mais pas évident de reproduire uniformément cela partout , puis en terme d'éclaircissement , le gris ( même léger ) , ce n'est pas du blanc ( même cassé ! ) , teinte qui est appliquée sur le tiroir de gauche ( plus clair malgré le petit rechampi/vieillissement fin et gris ( tout de même ... ) . Ce sont les tons qui seront finalement retenus ...

La ligne du bas se termine bien évidemment aussi par la colonne verticale ...

Les bas 2

Les bas 2

On aura presque fait le tour de pièce ici ..

Ne manque que le 4éme mur , que l'on peut deviner après la colonne ; Il possède deux portes d'entrée ( --> une menant à notre petit vestibule faisant sas pour aller au garage et l'autre vers un palier distribuant la montée d'escalier , les W.C. du bas , le salon-séjour ) .

Entre ces portes d'entrée , au milieu du mur , les derniers meubles qui finissent l'ameublement de la cuisine sont constitués d'un meuble bas trois portes + 3 tiroirs , accompagné de son haut trois portes assorti ( dont 1 vitrée au milieu ) .

Mais çà ... , c'était avant !!

Parce qu'au moment de prendre les photos , lorsque Madame m'y a fait penser , j'avais déjà bien souffert et avancé les travaux suite à une idée saugrenue lancée en l'air ... D'où le cimentage que l'on voit en partie : J'expliquerai cela sur le prochain sujet .

Le total des meubles nous fait donc 24 portes hautes et basses + 13 façades de tiroirs à reprendre en main ( ponçage , peinture ), à éliminer pour certains ( colonne verticale ) , à re-dispatcher pour la rénovation et la nouvelle mise en place prévue ... mais bien avant çà il faut casser !

J'aime casser !!

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