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Suivant les 2 premiers articles sur le sujet , j'ai donc fait des premiers essais concluants ( trois en tout ) , mais parfois un peu scabreux , pour fabriquer mes premiers circuits " hand-made "... ( je montrerai le résultat un peu plus tard ) .
Pour un exemple imagé de la méthode d'impression des circuits imprimés , j'ai refait , photos à l'appui , un nouveau tirage de circuit ....
Comme écrit avant , les moteurs d'aiguillages Peco récemment installés font chuter la tension jusqu'au " black-out " sur mes modules d'accessoires .
Même avec mes réserves de courant posées en sus , cela minimise les aléas mais ne garanti pas à 100 % les enchaînements d'itinéraires ==> très embêtant !
J'ai donc repris le principe du schéma ci-dessous pour créer une séparation entre ma commande ( via CA Train ) et ma puissance ( qui sera maintenant autonome pour son alimentation ) :
Ce schéma a été utilisé ( avant CA Train ) pour gérer le faisceau de ma gare cachée à 11 voies ( --> anciens articles à revoir ... )
Au réseau , les aiguilles se retrouvent souvent par groupes utiles de 6 ; Mon nouveau schéma de typon prévoit donc un regroupement en conséquences ; Avec des nuances cependant ...
Pour la partie puissance :
- Pas de matrice à diodes liant les aiguilles --> Chacune reste indépendante .
- Un condensateur de réserve est prévu pour chaque aiguille ( et non pas en commun pour plusieurs ) .
Pour la partie commande :
Les modules accessoires de CA Train ne peuvent " qu'absorber " du courant négatif ...
Sur les optocoupleurs de cette nouvelle interface , les commandes des opto' seront inversées ;
Ce sont toutes les entrées des leds infra-rouge internes qui sont directement câblées en courant positif direct ( anodes ) . Ce sont les cathodes qui seront reliées une à une vers les entrées " - " des modules d'accessoires de CA Train afin d'être activées lorsque le module de commande fonctionnera .
La consommation de courant que devront fournir les modules accessoires ne sera plus utile que pour l'allumage des leds infra-rouge des optocoupleurs ( soit quelques mA au lieu de plusieurs Ampères avec les bobines d'aiguilles jusqu'à maintenant ..) . Une différence énorme qui devrait pallier aux chutes de tension ( et de gestion ) rencontré alors ...
Fort de cela , le schéma a été dessiné puis validé pour une impression ...
J'ai d'abord imprimé sur un A4 en papier standard ( sur la droite ) pour conforter l'emplacement sur la feuille : L'écran donné par TCI3 , avec lequel je crée mes typons , n'est pas strictement au format A4 . Parfois le dessin du typon est " hors champ " d'un A4 . Une pré-impression donne un exemple d'implantation sur la feuille ...
Une fois ajusté , j'ai ensuite imprimé sur le papier glacé ( sur le bon côté !!... ) . J'ai utilisé ici mon papier Glossy Epson " pour voir " ... ( Tant qu'à l'avoir acheté autant s'en servir ... ) ; Ca me fera aussi un nouveau test .
Comme plusieurs pôles de 6 aiguilles seront traités j'ai de suite prévu quatre schémas à décalquer .
Après avoir coupé une surface " ad-hoc " de plaque cuivrée ( environ 8 X 8 cm ) , je passe à l'évier pour dégraisser le côté cuivre avec mon " Cillit-Bang " et mon tampon ...
Cela fonctionne bien et rapidement ; Le tampon se charge de la couche oxydée de surface ...
Une fois la plaque nette on lave sous un filet d'eau courante ...
Bien nettoyé , le bout de plaque est ensuite séché au torchon . On voit ici la différence entre le reliquat de chute ( encore oxydé ) et la plaque propre . Une première décalco' est coupée à dimension .
Le côté " glossy " du papier est couché sur le cuivre nu puis deux des quatre bords sont scotchés pour garantir l'immobilisation . Le vieux fer est mis en marche sur la position " chauffe maxi " ...
Pour bien répartir les pressions et la diffusion de la chaleur je prévois le travail sur un torchon plié en quatre ...
Chauffe maxi' atteinte , j'ai passé , puis repassé ( Hi hi hi hi .. ) , le fer sur la surface afin de garantir du mieux possible le transfert de l'encre .
J'ai bien insisté sur les bords ( qui ont tendances à mal " prendre " ) mais globalement partout sur le dessin ... Avec ce papier , il me semble que je " révèle " , par transparence au travers du papier , les endroits où l'encre ne s'est pas fixée ...
J'insiste donc afin d'avoir le même rendu uniforme partout ...
Au bout d'un moment cela me parait correct , j'ai pratiquement le papier " grillé " sur son ensemble .
Roulements de tambours pour la révélation du cuivre sans papier ...
Je m'attends à passer du temps ( comme avec les revues ) afin de nettoyer la surface du papier collé ...
Miracle et Eurêka !!
Il n'en est rien , mais vraiment rien de rien !!....
Une fois mes deux bouts de scotch d'immobilisation enlevés , je glisse un ongle entre le papier cuit et le cuivre , je soulève , et le papier se sépare d'un trait de la plaque cuivrée , laissant apparaitre un typon à 100 % réussi avec tous les détails présents ...
Cette fois pas de temps à passer ( à perdre !! ) pour " pelucher " les lambeaux de papier qui restent collés sur le cuivre ; C'est impeccable de suite !
Soudain un doute sur le glaçage du papier qui se serait intégralement collé au cuivre me vient à l'esprit ..
En observant de prés et minutieusement le papier résiduel , je vois que c'est la couche brillante du papier de support ainsi que l'encre contrecollée qui se sont séparés . Reste uniquement une couche de papier simple ( déglacé ) à l'endroit des pistes .
Ailleurs , le glaçage du papier est resté en place sur son support , ce qui donne le schéma creusé en " négatif " dans la couche de papier , bien visible au reflet d'un éclairage ( Sur la photo on devine la différence sur le papier ) .
Cela me rassure ; La révélation finale par la gravure chimique me confirmera que tout est OK ... je l'espère ...
On verra cela prochainement !
Bon , en attendant , cet essai au " Glossy Epson " se révèle très positif pour mes prochains tirages de typons .
Je crois qu'à l'avenir Madame pourra conserver ses fameuses revues intactes !!...