Avant tout , pour bien commencé , en ce jour , cette année 2014 qui débute , je me permets de vous envoyer à Vous , lecteurs réguliers ou occasionnels , mes Meilleurs Voeux de Bonheur , une Santé prospère qui va de pair , ainsi que de nombreux plaisirs pour ce qui concerne les Petits-Trains sous leurs formes diverses et variées .
Repartons d'un bon pied vers nos évasions en réduction au 1/87 éme ..... Abordons le cas de mon VH .
Les traits de cet autorail sont reproduits sans plus de soins dans le détail , ce qui conduit des pages de critiques , tout comme avec le " Picasso " , avec des flots d'écrits qui hantent les forums des " puristes " ( Quoi !? Pour 10 Euros on ne me donne pas une reproduction précise au 1/87 tout en laiton garni !!?? ..... ) .
De mon point de vue , et aprés avoir regardé quelques clichés de la vraie caisse , il en ressort que la ligne reste assez fidéle .
Certes les montants de vitrages sont épais , les fenètres ne sont pas toutes " bien à leurs places " , des détails chagrinent par leur grosseur , mais quid de l'exacte vérité !? ...
Le " badaud lambda " y verra un bel autorail d'antan ... et que les pinailleurs " plus au parfum des choses " achètent donc des productions artisans " à monter " à environ 300 Euros le bout ...
Equipé de cette " cheap-base " , voyons maintenant ce que l'on peut faire .
Tout comme pour le reste de cette collection , le démontage est trés simple : Quelques vis est le tour est joué .
Pour les bogies ( Du moins , pour le bogie qui sera conservé : Celui " porteur " ) , une fois les affreux essieux plastiques d'origine shuntés , il suffira de positionner de nouvelles pièces . J'ai en stock des essieux RP 25 en 10,4 mm de diamètre ; Ils iront parfaitement .
Pour autant , il faudra usiner leurs pointes à la Dremel afin de pouvoir les placer dans les logements vaccants sans soucis .
Les trous des axes d'origines situés dans les flancs , seront eux rebouchés avec tronçons de clous en laiton , coupés en longueur , dont les têtes bombées seront fraisées ( Merci de l'idée Jean-Claude !.. ) .
Photo : Seul un bogie porteur sera conservé d'un bloc mais travaillé en régime minceur ; Les emplâtres en clous laiton bouchant les trous d'axes sont en place .
Il faudra donner du champ libre pour la rotation des bogies en courbe ; Une manière simple est de gagner de la hauteur ( l'autorail est de toute façon trop bas d'origine .. ) ; Les nouveaux essieux aident déjà un peu au réhaussement .
En complément , une rondelle , interposée entre le bogie et le chassis , viendra finir de surélever le tout . Je fabrique la pièce dans une chute de plaque de circuit imprimé . Une fois débitée , elle sera collée à la colle cyanoacrylate sur le bogie .
Photo : Coupe et perçage en cours pour la fabrication d'une cale de réhausse ; L'épaisseur est de 1,5 mm , juste suffisant .
Pour maintenir les nouveaux essieux en place sur le bogie , une autre cale sera ausssi nécessaire ; Cette fois c'est dans une plaque neuve de circuit imprimé que le travail sera fait afin de profiter de la couche de cuivre pour organiser le captage du courant sur les roues disponibles .
Aprés mesures et traçages , on percera , coupera , limera , afin que cette plaque vienne enfermer et maintenir les axes d'essieux ( Sur le revers de cette plaque j'ai aussi dû faire deux petites gorges en longueur dans leurs alignements , cela garantissant la rotation des axes ) .
Photo : La plaque de maintien des axes est tracée et prête à être usiné ...
La garde au sol ayant gagnée son manque , la hauteur des flancs de bogie reste cependant génante pour la rotation , en venant toucher le chassis sur ses bouts .
Je n'ai pas voulu ici usiner les bords du chassis zamac , logiquement ce n'est pas forcément nécessaire ; Par contre il faudra éliminer de la matière sur le bogie afin de libérer au mieux le débattement ... Ce sera fait en fraisant , coupant , les flancs juste au dessus des reproductions de relief latéraux .
Photo : Assez avancé , le bogie porteur avec ses nouveaux essieux en place maintenu par leur plaque ; La cale de réhausse est collée ( cyano ) ; Elle est un peu large sur son extérieur de manière à donner une bonne assise au chassis ; Les flancs ont été réduits en hauteur , juste au dessus des moulages et passages d'axes , sur presque la totalité de leurs longueurs . La rotation semble maintenant correcte .
La prise du courant est faite en soudant des frotteurs en fils en bronze phosphoreux sur la face cuivrée ; Il viennent prendre le courant sur les faces internes de roues .
Initialement , j'avais placé la face cuivrée vers le bas en comptant prendre directement le courant par le frottement des axes d'essieux sur le cuivre mais la conduction électrique laissait à désirer .
Deux fils pour alimenter le moteur sont aussi soudés au départ de ce bogie porteur . Bien que difficilement visibles , quatre coupes sur la face cuivre ont bien sûr été faites pour éviter tout court-circuit entre les deux côtés ( une seule coupe longitudinale en son milieu aurait été plus simple mais j'avais déjà coupé le cuivre pour la conduction par les axes et je n'ai pas pris le temps de refaire une autre pièce compléte ... ) .
Les vérifications usuelles donnent une hauteur correcte , un bon captage du flux électrique , une rotation sans points dur des essieux .
Pour la motorisation j'ai fait " dans le simple " et j'ai jeté mon dévolu sur un bloc-moteur autonome Tenshodo ( plus aussi par curiosité et voir ce que cela donne en terme de fonctionnement ) .
Il s'agit d'un modéle " WB 28,5 " , avec roues en 10,5 mm et empattement de 28,5 mm ... Quoiqu'un peu plus cher , il a été commandé directement en Angleterre car souvent ( toujours !! ) en rupture de stock en France .
Photo : Le travail sur le bogie porteur est terminé ; Il sera le complément du bloc-moteur Tenshodo visible ici avec ses accessoires de mises en place .
Je poursuis donc mon adaptation avec la mise en place du bogie moteur Tenshodo . J'avais lu dans certains articles que l'adaptation était idyllique avec ce matériel ... sûrement dans " Le Beau Monde des Bisounours " ...
Une fois le trou de vis du bogie d'origine réalésé pour recevoir le nouveau venu tout n'est pas si simple . On peut se contenter de peu , mais il y a " peu " et " minimum vital " !
En effet , avec une base de comparatif fournie par mon ABJ Electroten , le chassis du renault VH se retrouve bien trop haut pour une pose simplifiée du bloc-moteur Tenshodo telle que décrite .
Photo : Le Tenshodo est en place mais la hauteur du chassis fait quelque peu " désordre " avec une nette différence de hauteur au niveau des tampons . Il faut rectifier ceci ...
Devant ce constat je dois me résoudre à finalement attaquer le chassis histoire de glaner les mm me manquants . Le métal avoisine 2 mm d'épais , justement ce qu'il faut pour que ce soit juste ! Un rapide traçage est fait puis je perce , coupe , lime , de manière à avoir la partie supérieure du bloc qui s'insére dans l'ouverture pratiquée .
Photo : Un bout du chassis en zamac a été découpé ; Le Tenshodo trouve ainsi sa place ajustée . Un des marchepied sera cassé pendant le passage sous la perceuse à colonne ... On réparera cela par la suite .
Cette manip' faite , le bogie moteur se retrouve à la hauteur désirée , il faut maintenant trouver le moyen de le supporter...
Photo : Nouvelle comparaison avec l'intérieur d'origine comme support : Le test est bon , la hauteur de tampons est respectée .
Je pensais faire une nouvelle pièce complète pour servir de support au Tenshodo mais , en y réfléchissant bien , j'ai décidé de juste travailler l'intérieur présent sur la zone en question , qui comporte le moteur sous la coiffe de ce côté .
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