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7 janvier 2011 5 07 /01 /janvier /2011 10:00

 

Avant d'arriver à nos petits moteurs le cheminement est long ... depuis la centrale électrique .

 

Par chez nous il y a 99% de chance qu'elle arrive directement de la centrale de Gravelines ( située à 25 KM environ ) , centrale nucléaire de six tranches ( au lieu des douze prévues initialement ) inondant le Nord de France ainsi que nos voisins proches de son flux d'ions ... 

 

Bref , ceci écrit , même une fois arrivé dans la Ptit-Trains-Room , le courant 220 Volts est encore à transformer pour nos ( mes ) locos : il faut à nouveau une centrale électrique ... ou , plus simplement , " du transfo. " pour adapter la puissance aux activités miniatures . C'est à cette tâche que je suis occupé en ce moment .

 

Après quelques tergiversations de départ et la mise sur le côté du projet pour interrogations trop grandes de ma part , le travail avance plus sereinement maintenant .

 

Photo: Projet avorté d'il y a trois semaines environ ; J'avais acheté des roulettes cet Eté pour équiper ma future centrale électrique . Une amorce de travail sur un grand C.T.P. de 10 mm avait vu le jour et je pensais faire un seul grand pupitre général mais , devant certaines incertitudes , il était laissé en plan .

  E001

 

 

Mon soucis était de résoudre deux choses antagonistes : Grouper mon arrivée de 220 Volts en un point ; Limiter mes câblages dispatchés vers les différents cantons .

 

Jusqu'alors j'ai utilisé les différentes prises de 220 Volts prévues et disséminées sur le pourtour de ma pièce ( 5 points que j'ai jugé stratégiques lors des passages des câbles électriques avant isolation en 2007 sur lequels sont mise en place 5 multiprises à interupteur ) .

Pour pouvoir brancher le réseau , j'avais fait deux petits groupements " tranfos , régulation de tension , électroniques puissance et régulation des voies " en deux points opposés : Un sous la grande gare cachée N°1 , l'autre sous la gare cachée N°2 , les deux zones se faisant face . 

J'ai aussi mis un troisième point 220 Volts sur lequel un transfo. Train Hornby est branché pour alimenter les bobinages d'aiguilles de l'accès à la gare cachée N°1 .

 

Pour aller jouer au train il me fallait jusqu'à maintenant allumer trois multiprises différentes ... 

 

J'ai donc sérieusement repris les choses en main pour faire suite à mon chamboulement dû à l'arrivée de mes nouvelles platines d'alimentation ...

 

Lors du décès de mon Grand-Père , j'ai récupéré deux trois babioles , plus en souvenirs que par besoin , et certaines sans grande conviction . En faisant partie , j'avais gardé dans le rampant de la cuisine deux petites commodes à tiroirs ...

 

Photo : Les deux petites commodes en question ; Très proches , elles ne sont cependant pas tout à fait identiques au niveau de leurs conceptions . Peu importe , l'usage qui en sera fait sera de toute façon détourné ( Papy , je t'en prie pardonnes-moi , c'est pour la bonne cause !!  )...

 

E002

 

Ma réflexion menée à terme est de " grouper-séparer " : Je vais faire deux blocs électriques distincts .

 

Dans le premier se trouvera l'ensemble des transfos. et régulateurs de tension de grosse puissance nécessaires au réseau ( 14-17 Volts "traction" , 14 Volts "électronique" , 17 Volts "accessoire" ) .

Ce sera aussi un bloc qui contiendra une partie de l'électronique d'alimentation et de détection des cantons , d'itinéraires des aiguilles , de gestions des départs de trains . Des relais , et autres choses nécessaire compléteront le tout ...

De ce premier bloc partiront des " feeders " de tensions vers le second bloc qui sera côté opposé du réseau . Ce second bloc ne comportera lui que des platines électroniques .

 

Photo : Premier bloc , étage du bas : Le travail avance pour transformer le 220 Volts !

 

Dans le caisson , mis à l'envers et sur roulettes , j'ai placé 7 des 8 transfos. toroïdaux que je possède : ces transfos. serviront à alimenter les voies de cantons . Le huitième est gardé " de rechange " pour le cas où un de ceux-ci grillerai ...

Normalement ça ne devrait pas avoir lieu !!!  , ce type de transformateur étant très performant et très sûr .

A l'époque de leur achat , je les ai choisi pour leur double sortie : 14 Volts , 3 Ampères  +  9 Volts , 2 Ampères ; Plus que suffisant !!...

Le 14 Volts était destiné pour les alimentations en zones visibles , le 9 Volts pour les zones cachées . Avec les alimentations en PWM-MLI par PICs la donne est changée : je ne vais utiliser que le 14 Volts . De plus , le système des alimentations par impulsions est beaucoup moins énergivore que celui utilisant  du courant analogique . 

Les fils "bleu-gris" 9 Volts restent au sol ; Les fils "rouge-jaune" 14 Volts sont coupés des prises d'origine et passés sur dominos pour être prolongés . Au pire les sept fois 9 volts-2 Ampères pouront toujours être utiles et récupérés ultérieurement ...

 

Par ailleurs , sur les sept transfos. mis en place pour le moment , l'utilisation de six est réellement  prévue  ; Le septième est là " en réserve " . 

 

J'ai ensuite placé un gros " transfo-prise " que j'ai bidouillé ( redressement-lissage de la tension ) : il me donne maintenant en sortie du 14 Volts stabilisés pour 1,5 Ampères maxi : ce sera pour mon alimentation électronique générale . Une fois de plus grâce aux PICs , l'usage de nombreux relais a été shunté , ce sont autant de besoins électriques en moins !... Cette puissance devrait suffire . 

Une petite alimentation spécifique couplée à une batterie sera mise en place pour garantir la mise sous tension permanente de certains PICs qui géreront les départs des trains , le tout afin de sauvegarder en permanence le déroulement du programme en cours .

 

Vient s'ajouter un transfo. Train Jouef pour sa sortie accessoire 17 Volts alternatifs qui alimentera les platines à capacités actionnant les aiguilles . Il reste sa sortie " voie " disponible .

 

Un câble avec une prise moulée ( 16 A ) et un disjoncteur automatique de 10 A avec accès par le côté complètent la liaison vers le secteur . Je pense sécuriser un peu plus avec l'ajout d'un porte-fusible par transfo. toroïdal ... voir mettre un disjoncteur automatique de moindre ampèrage

 

E003

 

Il me reste encore sous le coude deux transfos. de train , plusieurs transfo-prises , une grosse alimentation stabilisée régulée , deux petites alimentations + - 15 Volts avec point milieu , une alim. ATX neuve , divers transfos. de récup ... de quoi voir venir et ajouter si le besoin se faisait sentir ; Le soucis sera plutôt dans ce cas de revoir la base de l'installation .

 

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20 décembre 2010 1 20 /12 /décembre /2010 10:00

 

Du temps , du temps , qu'est-ce qu'on en passe ... ( T'inquiètes pas Patrice tu verras tout en vrai au réveillon à Nouvel An !!  )

 

Encore de l'électronique !! Ohh , rien de bien nouveau ! Je suis toujours avec les même circuits !!

 

Mais j'ai compté ... Compté mes principaux cantons ... Ceux qui se suivent , s'enchaînent , pour faire les grandes boucles doubles , ceux qui seront à automatiser .

Une voie d'arrêt en gare vaut un canton ( entre 3,00 et 4,50 M ) ; Sur un tronçon de liaison d'une gare à une autre ils s'en trouvent aussi un , deux , trois , dans chaque sens + ceux de la voie unique avec croisement vers la gare terminus ( longueur entre 6,50 et 8,00 M pour chacun ) ...

 

Je totalise pour le tour du réseau 48 cantons : Dix en gare cachée N°1 , six (3 dans chaque sens) en gare cachée N°2 , trois en gare secondaire (voir 4...) , deux en gare terminus (voir 3...), cinq en gare principale , les 22 autres en liaisons de gares .

D'autres seront à ajouter ( gare de triage , dépôt , E.P. ) mais seront en manuel ( humm ... mais possibilité de changement pour de petits automatismes indépendants .. ) et ne rentreront  pas dans les enchaînements automatiques du " bloc " pour les successions de rames .

 

Pour chacun d'eux il faut un étage puissance et une détection . 

 

Pour faciliter le câblage général , je vais devoir prendre le taureau par les cornes et grouper tout cela ! ( faire une distribution sérieuse du 220 Volts avec un pupitre électrique comprenant tous les transfos , circuits électroniques , interrupteurs , poussoirs ,TCO , etc ... ) 

 

J'ai commencé pour l'instant par grouper mes puissances voies , ceci afin de revoir ma copie pour l'alimentation de la gare cachée N°1 et de ses 4 cantons d'accès ; De nouvelles plaques de circuits sont sorties des ateliers : les puissances y sont positionnées par dix . 

J'ai aussi gardé les plaques entières pour facilité le tout ... ce qui me fait 20 puissances groupées sur une plaque ...

 

Pour les petits circuits de 6 puissances déjà assemblés avant , l'usage sera finalement d'alimenter les voies des dépôt , triage , etc .. 

 

Recevant les plaques brutes d'impression , le montage est assez long : perçage , mise en place des composants , soudures ( avec les "bonnes effluves" ) ... J'ai aussi perdu un peu de temps car lors de l'impression du typon les pré-perçages ont disparus des pastilles ....

 

Photo: Vue sur une des nouvelle plaque pour puissances des voies ( commandées par PICs ) .

 

La plaque est entière mais les pré-trous des pastilles n'ont pas été imprimés ; Sous peine de casser régulièrement les forets qui glisseraient sur le cuivre lors du perçage je dois m'astreindre à " pointer " chaque pastille à l'aide d'un marteau et d'un pointeau . Cela me prend deux à trois heure par plaque .... Le perçage lui-même prend environ le même laps de temps : deux heures 30 par plaque ... 

 

Platines pour Pics Puissance Gares

 

Plus tard ( beaucoup plus tard ... ) ; Mes deux grandes plaques puissances sont pointées ; La première est bien avancée mais pas encore finie ...

Au premier plan des straps distribuent les ordres de détections qui sont communs ; Les trains arrivant sur l'une des dix voies de la gare cachée N° 1 " regarderont "  sur le même canton en amont ( aucun départ possible si le canton de devant est occupé ) , mais également sur le même canton en aval ( " je rentre en gare , je regarde derrière moi si " ma queue " ne traîne pas ; Lorsque mon wagon de fin de rame ne dépasse plus c'est que je suis bien entièrement rentré sur ma voie de garage : je peux m'arrêter " ) .

La plaque est dans l'état ; Je dois temporiser sur le montage car je suis en rupture de certaines résistances qui doivent me parvenir bientôt ...

 

Platine puissances gare en montage 

Donc , dans cette attente , je me suis remis à l'assemblage de mes plaques de détections . Je les avais dans le tiroir depuis plus d'un an ...

Après réflexions j'ai gardé les plaques d'un bloc , toujours pour le groupement des câblages .

Groupées par rangée de 8 , avec trois rangées par plaque , cela me fait 24 détections au coup . Perçage , montage , soudures ... les même travaux sont au menu des réjouissances !.. avec le même temps à y passer ...

 

Photo : Plaque pleine mais avec les grands bords recoupés tout de même pour gagner quelques centimètres ... La plaque est percée , des straps de liaisons sont soudés dans un premier temps ( toujours des plus petits aux plus gros composants pour que le travail soit propre ) . Une seconde plaque brute au second plan ... son heure approche .

 

Platine détections

 

 

Photo: La même plaque avec les 24 détections montées , elle a été terminée en fin d'AM hier  ... Du moins finie pour toutes les soudures et le placement des éléments ( les quadruples A.O.P. clipés sur les supports en dernier lieu ) . 

Tout y est mais je me dois maintenant de vérifier le bon fonctionnement de chaque détection afin de palier à un éventuel soucis : erreur de sens d'un composant , mauvaise ou oubli d'une soudure , pont créer en débordant avec la soudure là où il ne faut pas ...

On a beau vérifier et prendre son temps , il arrive que ce type d'erreur soit commis . Lorsque tout sera OK le circuit sera validé pour son usage ...

 

 

24 Détections Assemblées

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2 novembre 2010 2 02 /11 /novembre /2010 19:10

Pour les longueurs de voies plus récemment ajoutées au réseau , de nouvelles platines de détection et d'alimentation en courant haché-pulsé sont en assemblage . Bien sûr c'est la technique à base de PICs qui est dorénavant utilisée ...

 

Ci-dessous deux platines en assemblage à l'atelier . Le nombre des secteurs utiles n'est pas le même sur les deux : six alimentations PIC , huit détections . L'ensemble mesure globalement 25 cm sur 10 cm .

Pour commencer on trouve au premier plan , tout à gauche , les arrivées pour brancher le courant ( supports "tulipe" ) . Du 14 Volts traction , du 12 Volts électronique .

Pour alimenter les PICs un petit régulateur de tension 7805 est installé : il transforme le 12 Volts en 5 Volts .

Un pontage du 12 Volts est en place ( fil blanc + bleu entrelacés à gauche ) afin d'alimenter la seconde platine . Le 14 Volts négatif l'est aussi en bout de platine ( fil bleu foncé en haut à droite ) . Pour chaque tension divers condensateurs de réserve sont aussi montés , au cas-où , mais normalement pas nécessaire ...

 Platines détection + Cantons par PICs en assemblage

 

Au premier plan , sur la plus longue des platines , se trouvent des supports C.I. 8 broches libres ( pour y mettre les PICs en place ) et les trois entrées ( C- , AD ,   C+ ou DPT ) avec les résistances et diodes d'entrées associées . J'ai doublé les supports "tulipe" pour câbler plus facilement les fils arrivant des détections entre les différents PICs . Ces fils , amenant les détections sur les entrées "AD" du milieu , sont déjà en place ( fil blanc rayé bleu liant les deux platines ) . Les deux détections supplémentaires restent libres ( en bout de la petite platine , non câblées ) .

A gauche de chaque support de PIC un petit condensateur 100nF ( jaune ) obligatoire pour le bon fonctionnement de chaque PIC .

Sur la même platine se trouve , au rang d'après , l'interface de transmission d'ordre ( résistance et optocoupleur ) commandant l'étage de puissance ( résistance , deux transistors montés en "Darlington" ) . Encore après , une diode et une résistance de régulation et le support "tulipe" de sortie d'alimentation .

Les trous laissés libres sont destinés à d'autres opto-coupleurs pour transmission d'ordres des feux de voies en 12 Volts ; Ils ne seront pas utilisés ici ...

La platine détection comporte des C.I. quadruples A.O.P. , les diverses résistances , diodes de régulation et de création de chute de tension . 

 

Sur le second cliché on retrouve le matériel installé en début d'année pour alimenter les voies de la gare cachée N°2 . La même chose en double mais tout n'est pas utilisé ...

Sur les 12 alimentations par PICs présentes , 10 sont utilisées : pour les 6 voies en gare , deux cantons d'entrée de gare , deux cantons de sortie de gare ; Sur les 16 détections , uniquement 10 aussi , en correspondance ...

Un seul transfo. torroïdal alimente le tout ; Cela suffit amplement car , avec le truchement de la régulation , au maximum seuls deux trains seront alimentés en même temps .

Il possède deux sorties : une en 14 Volts ( ---> traction ) , l'autre en 9 Volts ( ---> électronique ) . Les tensions alternatives de sorties sont redressées par deux montages "régulateur-lisseur" en voltage continu ( à gauche ) ; Une lampe-ballast + un radiateur sont en place pour l'alimentation traction . Différents pontages sont en place entre les platines pour les alimentations ainsi que la transmission des informations de détection . Le fil jaune qui passe au premier plan me sert pour le moment à donner les ordres de départ manuellement . D'autres fils repérés par étiquettage arrivent ( ou vont ) vers des cantons .

 

Platines détection + Cantons par PICs utilisées

 

Photo des fils de cantons : uniquement deux par voies de gare ( orange et blanc ) ou par cantons d'entrée ou de sortie de gare ( gris ou bleu et blanc ) .

Un , positif , sert pour l'alimentation en 14 Volts depuis le PIC ; L'autre , négatif , sert aussi pour l'alimentation  ( obligatoirement !! ) mais il est doublement utile car il sert de concert à matérialiser la détection lorsqu'un train est présent ( chaque fil négatif arrive de la détection ) .

 

Fils vers Cantons

 

 

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27 octobre 2010 3 27 /10 /octobre /2010 00:40

Pour les voies en gare le schéma de principe est le suivant :

 

Régulation PIC Voie de gare

 

 

Sur les trois entrées on a : l'auto-détection ( AD ) , la détection du canton précédent ( C- ) , l'ordre de départ ( DPT ) . On pourra chainer AD avec les cantons avant et après si besoin .

 

Pour l'organigramme ( toujours ici simplifié et schématisé version courte ) , les grandes lignes d'organisation du programme sont les même . Le programme sera différent bien sûr ...

A la mise sous tension ( MST ) , l'initialisation est plus simple : soit on a un train présent sur la voie ( AD --> OUI ) et on passe en " vitesse de présence " ( VP ; valeur 2 ) , soit pas de train ( AD --> NON ) et alors on passe en " pleine vitesse " ( PV ; valeur 255 ) .

 

Organigramme Voie en Gare

On entre dans la boucle :

 

1) Si on est en VP ( il y a un train présent sur la voie en gare ) on utilise une variable interne puis on demande VP? , forcément VP = 1 ( OUI ) , on questionne alors " DPT " ? ( y-a t'il un ordre de départ ? )

Si NON , on boucle et on attend que cela change .

Si OUI ( ou dès que OUI ) , ( ==> c'est à dire " dès qu'une impulsion sera donnée par le bouton-poussoir ou par la commande électronique " ) , on passe en mode " accélération " ( ACCL ) jusqu'à PV-1 , soit accélération jusqu'à consigne de vitesse à 254 ( pour franchir sans probléme le chevauchement avec le canton suivant en " pleine voie " qui se trouve après la sortie de gare ) puis on boucle .

Lorsque la voie se retrouve libre ( AD? ; AD = 0 ( NON ) ) , on remettra la valeur vitesse en PV soit 255 .

 

2 ) Si aucun train n'est là lors de l'initialisation , on est en PV . Donc dans la boucle VP = 0 ( NON ) .. on descend : AD?

Si AD = NON , on passe en PV ( réellement on y reste ) et on boucle .

Dès qu'un train entre sur la voie en gare le déroulement du programme change :

AD? , AD  = OUI , on demande PV? , et forcément à ce moment PV = 1 ( OUI ) , donc on déclenche le ralenti mais le ralenti sera limité à la consigne de vitesse " valeur = 30 " avec une variable interne : lorsqu'on arrivera à cette valeur le train ne ralenti pas plus . Il reste à la vitesse minimum fixée et il avance sur la voie en gare . 

Au tour de boucle suivant ( VP? ; VP = NON ; AD? ; AD = OUI ; PV ? ; PV = NON ) on va demander C-? . Avec C-? on regarde sur le canton précédent s'il y a un train .

Le train faisant une certaine longueur , il est détecté sur la voie de gare ( AD ) mais il est encore " débordant " sur le canton précédent ( C- ) et est détecté grâce à ses feux de fins de convoi et/ou aux essieux graphités et alors on boucle ; En fait , on va surveiller l'entrée totale en gare du train à petite vitesse .

Dès que le train est entièrement entré en gare , il n'est plus détecté par C- ( C-? ; C- = NON ) et on termine alors la phase de ralentissement pour finir par arréter le train en " vitesse de présence " ( VP ; valeur 2 ) , puis ensuite on boucle .

 

Grâce aux PICs , avec le même matériel physique , on a des possibilités de modifications très grandes ...

On pourra jouer avec les inerties à l'accélération et décélération , on pourra aussi , par exemple , moduler la vitesse avec des valeurs maxi et/ou mini pour suivre la topologie du terrain : sur le plat 220 de valeur vitesse, en descente 170 , en montée 255 , pour compenser ...

Les entrées pourront aussi si besoin être basculer en manuel avec des BP ou sur des inters. avec un boitier à main ...

 

Bref , même si la programmation ne paraît pas évidente de suite , au moins les modifications sont ( ou seront ) plus faciles que de devoir câbler beaucoup d' I.L.S. et de relais ...

Il suffit de revoir son programme puis de reprogrammer le PIC que l'on désire !  

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23 octobre 2010 6 23 /10 /octobre /2010 10:30

Je reprend mon schéma de principe . Pour la pleine voie on aura ce branchement .

 

Sur la régulation deux entrées : l'auto-détection et l'info. de présence d'un train du canton suivant .

Le chaînage entre plusieurs cantons "pleine voie" ne nécessite que l'info. C+ , donc pour la programmation ces deux ordres suffisent .

L'info. C - ( en pointillés ) n'est utile que si le canton suivant est un canton en gare .

 

   Régulation PIC Pleine voieJe vous propose de détailler une version ( assez ) simplifiée de l'organigramme de mon programme " pleine voie " ( je ne parlerai pas des divers paramètres techniques laissés de côté ici qui rendent cet organigramme plus dense en programmation réelle ) .

 

Les rectangles sont des actions , soit reçues , soit données .

Les ronds orange sont les questions , avec les réponses qui sont "oui" ( en vert ) ou "non" ( en rouge ) .

J'ai mis une petite légende de rappel sur le côté pour les abréviations .

 

Précisions pour la vitesse :

 

C'est la largeur des impulsions de 14 Volts qui sera donnée sur le canton concerné . Disons que l'on a une échelle de grandeur allant de 0 à 255 : A 0 c'est l'arrêt total ; A 255 c'est la pleine vitesse ( PV ).

 

Je n'ai jamais 0 en valeur de vitesse ( hormis quand l'alimentation des transfo. est coupée  ... ) mais j'ai une " vitesse de présence " ( VP ) qui correspond à 2 sur mon échelle de grandeur . Pourquoi ??...

 

En gardant une valeur minimum d'impulsions de 14 V , cela suffit à mon circuit de détection qui se déclenche et signale qu'un train est présent sur le canton ( AD , C+, C- ) .

J'ai déterminé cette faible valeur limite pour ne pas amorcé l'entraînement du moteur qui fait un petit bruit ( "tac...tac..." ) lors des impulsions mais qui n'a pas suffisamment de temps de courant pour faire rouler la motrice ; Par contre , les lumières ( leds ) demandant très peu de courant et d'intensité , restent-elles allumées en battant doucement au gré des impulsions véhiculé sur la voie .

Pour des raisons techniques , il me fallait à un moment différencier la vitesse maximum . Donc il existe aussi un seuil de vitesse PV-1 qui est la valeur de la vitesse maximum -1 unité de grandeur ( soit valeur = 254 ) . Cela ne se ressent absolument pas sur le matériel roulant ( 1 unité d'impulsions sur le transistor de puissance est vraiment minime ) mais par contre le programme reconnait exactement la différence entre le 255 et le 254 !!

 

Le mode accélération ( ACCL ) débute de la valeur 2 ( VP ) et monte à PV-1 soit 254 puis retourne ensuite dans la boucle . Après , si on revient sur le même chemin en étant déjà avec la vitesse à 254 , on ne re-déclenche pas la phase d'accélération .  

 

Le mode ralentissement ( RALT ) fait décroître la vitesse de 255 ( PV ) à 2 ( VP ) puis retourne ensuite dans la boucle .

 

Attaquons la partie haute avant la boucle !

 

Lorsque l'on met le courant il faut initialiser le programme car selon le cas , soit un train est présent sur le canton , soit le canton est libre et il faut bien déterminé , pour le savoir , quel est l'état de la chose !?

 

On met sous tension : MST ( pas de maladie honteuse ... quoique ... ) .

Le programme démarre et "il" commande d'office la vitesse de présence ( soit 2 ) : dans la pratique des impulsions de commande sont envoyées vers la patte GP2 qui va au transistor de puissance pour donner ce courant minimum .

 

Ensuite "il" pose des questions simples qui ne peuvent avoir que deux réponses : oui ou non ( c'est du binaire ...1 ou 0 ! )

 

La première question est : AD ? ( Ai-je une auto-détection ? Est-ce qu'il y a un train sur mon canton ? ) . Là aussi le binaire est en marche : soit j'ai une présence et du + 12 Volts sur la patte d'entrée AD , soit pas de train et du 0 Volt sur l'entrée .

 

Si "NON" , je met en pleine vitesse ( je passe directement les impulsions à 255 ) : cela n'est pas grave , aucun train n'est sur le canton !...

Si "OUI" , je pose une autre question : C+ ? ( Y-a t'il un train sur le canton suivant ?  J'ai un train sur mon canton , je regarde si un train est sur le canton devant le mien ? )

Si NON , je peux démarrer et je déclenche l'accélération ( j'ai un train sur mon canton mais la voie devant est libre : je démarre , j'augmente progressivement la largeur de mes impulsions , le train se met en route ) .

Si OUI , je ne fait rien , je reste en VP ( j'ai un train sur mon canton mais la voie devant est occupée : je reste en attente ) ; En pratique la liaison est directe ( pas d'action car on est déjà en VP ) : j'ai mis le rectangle pour tout de même visualiser l'explication .

 

Après la mise sous tension et l'analyse d'état on est donc , selon le cas , soit en PV ( pas de train sur le canton ) , soit en ACCL ( un train sur le canton mais aucun devant ) , soit en VP ( un train sur le canton et un train devant ) . Ce travail , tout compris , se déroule uniquement en quelques Us ( micro-secondes ) . 

 

On a terminé l'initialisation et on entre alors dans la boucle .

Une fois dans la boucle on tourne à " l'infini " ( jusqu'à la coupure des transfo. ) en revenant à chaque fois à " Boucle " mais en changant le cheminement des actions et des questions selon les réponses aux questions posées . Le tour de boucle ne prend également que quelques Us ...

Organigramme Pleine voie

Dans la boucle les questions reviennent ; Dans la constitution du programme , un " état " d'action peut devenir une question : c'est une une variable interne . Et je peux demander à savoir si ma variable est dans tel ou tel autre état , ou si ma variable a telle ou telle autre valeur . On peut aussi poser une même question à plusieurs endroits du programme selon les besoins .  

Je suis en pleine vitesse ( 255 ) , je peux regarder et demander si je suis en pleine vitesse : PV ? ( Suis-je avec une valeur de vitesse égale à 255 ? ) et je répond comme à une autre question par OUI ou par NON en sortie de question .

D'autres variables internes sont créées pour donner de l'inertie à l'accélération et au ralentissement afin d'aller plus ou moins vite pour faire les choses ( non représenté ici ) .

 

Accélérons .

 

1 ) On entre dans la boucle sans présence , on est déjà en pleine vitesse :

AD ? --> AD = 0 --> PV --> Boucle ( auto-détection ? , NON , je met pleine vitesse , je boucle )

 

2 ) On entre avec un train sur le canton mais aucun autre train n'est sur le canton de devant ; on est en accélération ou , au maximum , en PV-1 :

AD? --> AD = 1 --> C+ ? --> C+ = 0 --> PV ? --> PV = 0 --> ACCL --> Boucle .

Un train est-il sur le canton ? : OUI ; un train est-il sur le canton devant ? : NON ; La vitesse est-elle à 255 ? : NON  ; Je passe en mode accélération pour arriver à 254 ( avec les paramètres précis internes on poursuit l'accélération suivant le seuil atteint lors de l'entrée dans la boucle )

 

3 ) On est avec un train sur le canton et un train sur le canton de devant , on est en vitesse de présence :

AD? --> AD = 1 --> C+ ? --> C+ = 1 --> PV ? --> PV = 0 --> Boucle . 

Un train est-il sur le canton ? : OUI ; un train est-il sur le canton devant ? : OUI ; La vitesse est-elle à 255 ? : NON  ; Je retourne poser les questions , je suis ( en entrant dans la boucle ) et je reste en VP .

 

Je reprend le cas 1 ) ; On tourne en pleine vitesse et on boucle ; un train entre sur le canton , aucun train n'est devant , la boucle change de chemin : 

AD? --> AD = 1 --> C+ ? --> C+ = 0 --> PV ? --> PV = 1 --> PV-1 --> Boucle .

Le train qui arrive sera alimenté maintenant par ce canton mais je baisse la vitesse à 254 .

De cette manière lorsqu'il aura avancé et qu'il sera à cheval entre ce canton et le suivant ( donc le même train détecté par les deux cantons , soit AD et C+ actifs par le même train ! ) il ne déclenchera pas le ralentissement ... C'est pour ce cas de figure que je devais baisser un peu la consigne de vitesse afin de faire le distinguo avec l'exemple qui suit

 

Je reprend le cas 1 ) ; On tourne en pleine vitesse et on boucle ; un train entre sur le canton , mais un autre train est devant , la boucle change de chemin : 

AD? --> AD = 1 --> C+ ? --> C+ = 1 --> PV ? --> PV = 1 --> Tempo --> RALT --> Boucle .

Le train qui arrive va déclencher son ralentissement ; Une temporisation de plusieurs"Us" pourra être mise en place pour être certain de l'entrée complète du train sur le canton .

 

Si on comprend cela , on comprend le reste : il suffit de suivre l'organigramme ...

Les états , les questions , changeront suivant l'occupation réelle de AD et C+ sur chaque canton donc suivant la position du ou des trains sur le réseau par le truchement du chaînage  ....

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21 octobre 2010 4 21 /10 /octobre /2010 10:00

Je continu mes explications .

 

Pour les sorties GP1 et GP0 rien de spécial .

 

Elles alimentent normalement les feux de voie , suivant les ordres donnés dans le programme : soit directement en 5 Volts ( tension de travail normale du PIC suffisante pour allumer des leds ) , soit en différé en 12 Volts en passant par des opto-coupleurs ( dans ce cas le PIC allume la led dans l'optocoupleur qui transmet grâce à la lumière émise un ordre de passage sur la base de la partie transistor de l'opto-coupleur ( une espèce de relais lumineux ) ; Tout cela est dans le boitier de l'opto , extérieurement on ne voit rien ) .

 

Dans le programme , si j'ai la présence d'un train , j'éteint le feu vert ( GP0 ) et j'allume le feu rouge ( GP1 ) .

 

Au pire ( j'extrapôle ... )  avec une porte inverseuse " NON " branchée ( de type CMOS 4049 , 4069 ou 40106 ) une seule sortie peut suffir pour l'allumage des deux couleurs de feux . Ceci pour récupérer une des deux pattes GP0 ou GP1 pour un autre usage comme matérialiser la présence d'un train sur un TCO par exemple .

 

Pour les entrées : L'information de la détection d'un canton n'est pas seulement donnée à son propre canton . Elle est aussi chainée et pourra être distribuée vers les cantons en amont et en aval .

Vers le canton de devant on entrera le signal sur son PIC sur la patte GP5 " C - " ( réception du signal du canton en aval ) . Vers le canton de derrière on entrera le signal sur son PIC en GP3  " C + " ( réception du signal du canton en amont ) .

 

Je visualise la chose :

 

Le schéma montre la détection qui est divisée en trois : en auto-détection sur sa propre régulation , vers le canton suivant , vers le canton précédent .

La régulation du canton reçoit sa propre détection AD ( sur GP4 ) , celle du canton précédent C- ( sur GP 5 ) , celle du canton suivant C+ ( sur GP 3 ) .

 

Regulation-PIC-2.JPG

Réellement ce n'est jamais le cas ... J'ai deux programmes distincts pour deux usages .

 

Les entrées sont différentes suivant le cas :

 

- Soit le canton est en " pleine voie " , dans ce cas seules les entrées AD et C+ me sont utiles . 

 

- Soit le canton est une voie en gare ( cachée ou visible ) dans ce cas j'utilise les entrées C- , AD , et la patte GP3 sera un ordre de départ .

 

La patte GP3 sera alors nommée DPT et non plus branchée comme C+ sur la détection du canton en amont . Elle sera câblée avec l'automatisme donnant les ordres de départs via un 14514 ( voir article 2 et 2Bis ) ou elle pourra être commandée avec un départ manuel par Bouton-poussoir ( voir les deux ... ) ....  

 

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18 octobre 2010 1 18 /10 /octobre /2010 10:00

Restant comme de coutume avec plusieurs plats au feu , je me tâtais depuis un moment à savoir si je devais écrire cet article ou pas , car celui-ci risque de rendre perplexe mes "Aficionados". Un changement de fusil d'épaule a (encore) été fait , mes essais n'étant pas tous concluants avec mes premiers travaux de mise en place sur le réseau .

 

Les modules déjà créés ( pondus en 2006 pour leur génése !.. ) et précédemment décrits sont bien pensés et fonctionnels pour leurs usages d'alimentation des voies ( donc des rames ... ) .

Mais malheureusement , j'ai dû me rendre compte qu'ils n'étaient pas entièrement compatibles entre eux , du moins pas dans un sens .

Une utilisation de concert est faisable : circuits de cantons pour les cantons cachés , circuits MLI-PWM pour les voies en gare , mais je ne peux pas , comme je le pensais au départ , alimenter en courant haché-pulsé un module de régulation de cantons ( effet caduque du courant haché-pulsé qui se trouve "corrigé" par les composants du module de régulation de cantons -->  çà entre en MLI mais çà ne marche plus en courant MLI à la sortie de régulation ) .

 

J'aurais pu alors décider de n'utiliser que mes modules analogiques ( Bof ... ) . Ou bien uniquement ceux MLI-PWM avec des relais et des I.L.S. pour gérer les cantons ...

Mais l'adjonction de pleins de relais ( j'aime pô les relais !... ) , de nombreux I.L.S. , de coupures de voies et de ré-alimentations , de câbles en quantité ( j'aime pô les câblages .... ) ... cela me chifonnais un peu ==> certains me diront que je ne devrait pô faire de ptit-trains alors !!..... ( NDLA ) ....

 

Bref , en résumant , si les 10 voies de la gare cachée principale et mes six premiers cantons sont régulés depuis le début avec mes modules de régulation de cantons analogiques , mes modules MLI-PWM sont-eux encore dans mes tiroirs prévus pour les zones " en gare " , et je m'étais replié vers ce choix distinct par obligation , mais entre-temps ...

 

Allons plus loin .... Imaginez ..... Imaginez une symbiose pour une performance accrue .

 

Du deux en un ; Un circuit plus performant , jumelant les qualités de chacun des différents modules : La régulation des modules de cantons de l'article 5 conjuguée avec le courant du module MLI - PWM de l'article 5 Bis ... 

 

Un circuit conçu donc pour réguler des cantons en courant MLI : bien ...

Un circuit monté avec moins de composants électroniques : bien aussi .

Un circuit sans aucun relais pour la distribution du courant suivant l'allure demandée ( accélération , ralentissement ) : très bien !..

Un circuit s'affranchissant du besoin d' I.L.S. pour déclencher le ralentissement : donc encore moins de câbles !! 

Un circuit qui n'aurait plus besoin dans un canton , de coupures et de ré-alimentation pour séparer les différentes zones : donc encore-encore moins de câbles !! 

Cerise sur le gâteau , ce circuit serait saupoudré par une polyvalence de commande non figée " matériellement " et serait modulable pour ses fonctions : MERVEILLEUX !!

 

Tout cela est possible !! Tout cela , je l'ai donc mis en oeuvre pour la première phase de l'extension de mes voies au Printemps passé dans la gare cachée N°2 . Et mes nouveaux cantons supplémentaires seront bien sûr aussi branchés de la sorte ( travail en cours ) .

Suite aux meilleures performances globales , je dois d'ailleurs aussi voir à modifier toute l'alimentation des voies de la gare cachée principale ( ... faire , refaire et défaire ...  ) . 

 

Une fois de plus , grâce à mon Beauf m'ayant initié à la technologie des microprocesseurs PICs , tout est extrêmement simplifiable et simplifié ...

On se rapproche certes de la technologie numérique mais je reste sans adressage et compagnie ... ce n'en est donc qu'un erzat !

 

Je reprend mon petit PIC préféré : le 12F675 .

 

Fonctionnement PIC Régulation+MLI

Pour rappel , comme presque toutes les pattes utiles sont modulables en entrées ou sorties ( sauf la GP3 toujours uniquement définie en entrée ! )  les fonctions demandées seront différentes pour cette application .

Trois pattes sont utilisées en entrées , les trois autres sont mises en sorties .

 

Pour les entrées , je parlerais pour l'instant de GP4 ; Pour les sorties , de GP2 . 

 

Pour GP4 : Mon système de détection ( détaillage du schéma N°4 ) reste valable et utilisé ici . Le courant qu'il donne lors de la détection d'un train est envoyé vers le PIC qui gére son canton : c'est une auto-détection .

Cette auto-détection remplace l' I.L.S. qui me servait au déclenchement du ralenti ( plus d'I.L.S. à poser , deux fils électrique de moins  !! ) mais elle me sert également de détection permanente d'un train sur un canton ( même à l'arrêt ) . Je détaillerai plus tard ...

 

Pour GP2 : Cette sortie envoie des impulsions vers la base d'un transistor de puissance ; Les impulsions sont en tout (14 V) ou rien ( 0 V ) et reprennent exactement le travail fourni avec le module MLI-PWM ; La largeur des impulsions sera définie dans le programme avec une action progressive : que du 0Volt on est à l'arrêt , "quelques" 14Volts on est au ralenti , "plusieurs" 14 Volts on est en vitesse moyenne ... "que" du 14Volts on est en pleine vitesse .

La fréquence du battement ( en Hertz ) est aussi définie dans le programme : je tourne sous du 200 Hertz , mais ceci aussi parce que j'ai baisser l'horloge interne du PIC qui ne tourne pas à 4 MHz ( vitesse standard utilisée ) mais à 1 Mhz dans ma programmation ...

 

En schéma de principe de base cela donne çà :

 

Regulation-PIC

" D " est le circuit de détection ; "R " est le circuit de régulation ( avec le PIC , opto-coupleur , transistors , résistances ...) ; Quatre coupures isolent le canton , uniquement deux fils y sont branchés pour l'alimenter ; Un fil ( en marron ) informe le circuit de régulation lorsqu'un train est présent et bien sûr , en dehors de l'alimentation du courant traction , il faut du courant pour l'électronique ...

Le courant traction arrive d'un transfo. en continu analogique et il sort en haché-pulsé de la régulation pour aller vers la voie du canton .

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27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 23:55

Je reviens sur d'autres explications du schéma ...

 

L'alimentation-régulation déjà citée était pleinement analogique et plutôt prévu pour mes zones cachées ...

 

En parallèle , pour mes zones de voies visibles , un autre type de circuit , à base d'une alimentation par courant haché-pulsé , a été créé .

Le principe en est simple : au lieu de faire monter ou baisser la tension sur le canton de voie concerné on envoie uniquement du 14 Volts mais par séries continues d'impulsions plus ou moins longues , le reste du temps rien n'est envoyé ( on tombe à 0 Volt ) . Lorsque les impulsions sont courtes on a une vitesse ralentie , lorsqu'on les augmente , la vitesse accélére , lorsqu'on n'envoie que des impulsions de 14 Volts et pratiquement plus de 0 Volt la vitesse est au maximum .

 

L'avantage du systéme par courant haché-pulsé est que les points de freinage du courant ( longueurs des câblages et voies , mauvais contacts rails-roues , faisceaux d'aiguillages , frotteurs moteur , inertie magnétique des rotors-stators .. ) qui font perdre l'énergie à basse tension en analogique , sont très facilement franchis sans pertes par les impulsions , le courant étant d'office en 14 Volts ( donc en "plein pot " ! ) .

 

Grâce à cela on peut se faire mouvoir les motrices à basse vitesse pour les manoeuvres , chose plus aléatoire en jouant avec le niveau du courant analogique .

Pour faire mes modules de courant haché-pulsé je suis parti d'explications glanées sur le net puis j'ai recomposé le circuit pour l'appliquer à mes composants .

 

Photo : Un de mes modules de courant haché-pulsé . 2 fils d'entrée , 2 fils de sortie du courant et trois fils pour la commande .

 

PWM-MLI

 

 

Avec les quelques ajustables on régle le point neutre et également la fréquence des impulsions ( elles seront en 14 Volts mais sous une fréquence réglable en Hz ) . Avec les deux potentiomètres de facade on réglera la vitesse d'accélération et la vitesse de décélération , ce qui créera une certaine inertie conformément à la réalité .

Avec les trois fils de commande , on commandera soit la mise en accélération , soit la mise en ralentissement . Si on a un point milieu de commande au neutre on aura en plus posibilité d'une " marche sur erre " ...

Logiquement on prépare les paramétres réglables ( fréquence , neutre , vitesse maxi , mini , inertie à l'accélération et à la décélération ) ensuite on ne fait que commander avec les trois fils .

 

Les commandes seront branchées en " tout-ou-rien " par un interupteur 1 RT ou un relais , ou bien seront prévues de manière progressive avec un boitier à main et soit des boutons poussoirs soit un interupteur 1 RNT . 

 

Voici un schéma qui reprend les différents branchements des modules .

 

Courant Pulsé

Avec un branchement par l'intermédiaire de relais une gestion automatisée sera réalisable ... ou même une gestion mixte bien sûr de manière à pouvoir laisser les trains gérer par eux-même ou bien à prendre le relais personnellement sur certaines voies de gare ...

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10 septembre 2010 5 10 /09 /septembre /2010 23:30

Pour arréter ou démarrer les trains sur les cantons mieux vaut le faire en douceur et de manière progressive .

En effet des arrêts brusques et/ou des départs " éclairs " donnent des à-coups pouvant provoquer déraillements et autres catastrophes .

Sur les zones visibles cela est pire encore car rien n'est plus visuellement désastreux que l'allure soudaine de rames malmenées de la sorte ...

 

Il faut réguler le courant !!

 

Après recherches et essais je me suis orienté dans un premier temps vers un système de régulateurs analogiques à base de charge et de décharge de condensateur . Ce systéme est en place sur les voies de la gare cachée principale . J'en ai encore quelques modules sous le coude ... 

 

En voici le principe de fonctionnement décrit dans les grandes lignes :

 

Régulation 1

 

Un composant électronique de type "555" est utilisé en bistable par l'intermédiaire de trois de ses contacts ( voir les explications sur le très bon site de PTITRAIN.COM ) ; Avec ce montage , et grâce à son fonctionnement en interne , soit il reçoit et donne du courant positif sur son commun , soit il absorbe et redonne du positif depuis son commun .

Le commun du 555 est branché à deux potentiomètres rotatifs dits " ajustables " puis se dirige , via des diodes et une résistance , vers un gros condensateur lui-même branché sur la base d'un transistor de puissance .

 

Suivant le schéma , lorsque le courant positif est donné sur le commun du 555 , le condensateur se charge progressivement pour se remplir , la vitesse du remplissage étant régulée par l'ajustable du haut et forcée par le sens obligatoire ( blocage par la diode du bas ) .

La base du transistor se sature en suivant la charge du condensateur , le transistor devient alors progressivement passant et laisse le courant positif de puissance aller vers sa sortie ( vers la voie ) . Si une loco se trouve sur la voie alimentée elle démarrera progressivement .

 

Dans le cas où c'est l'absorption du positif qui est commandé , nous avons le travail qui s'inverse avec le condensateur qui se  déchargera progressivement ( donc la base du transistor aussi ) , en passant cette fois-ci par l'ajustable du bas ( les diodes ! ) . Le réglage de ce second ajustable déterminera la vitesse de déchargement donc celle du ralentissement sur la voie . Si un train est sur la voie , il ralentira en proportion . Lorsque le condensateur sera vide la base du transistor ne sera plus alimentée et le train s'arrêtera . 

 

La commande du 555 est assurée par un relais et par un I.L.S. 

 

- Relais au repos , le mode chargement du condensateur ( accélération ) est directement commandé .

- Relais activé , je dirige le courant de commande vers un I.L.S. : le mode de ralentissement est en veille ; Lorsqu'un train arrive sur l' I.L.S. il commande le 555 en mode déchargement du condensateur et déclenche son propre ralentissement puis son arrêt .

 

Le relais est commandé par le circuit de détection ( décrit précédemment ) selon l'occupation effective du canton en amont . Il distribue le courant sur les zones de canton et il commande aussi en parrallèle le courant des feux de voies .

 

Voici le schéma de montage global pour la régulation d'un canton avec un-demi d'un de mes module ( tout est doublé et je commande en réalité deux cantons avec un module complet ; il posséde aussi les détections nécessaire intégrées ) .

 

Commande de Canton

 

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8 août 2010 7 08 /08 /août /2010 23:00

 

En plus de donner des ordres pour commander des choses annexes , pour la bonne marche du réseau , il vaut mieux également savoir où se trouvent les trains , ou du moins ( nuance ) savoir qu'un train se trouve " là " , sur tel canton .

 

Pour la sécurité , un train présent sur un canton " n+1 " devra être détecté et il arrêtera le train le suivant arrivant sur le canton " n " .... (    je pense à l'instant à mon Patron qui parfois nous donne des consignes de travail avec une pleine page de " n + 1 " , " n - 3 " ... page au bout de laquelle on se demande si on a bien tout compris ?!! ... et que l'on relie immanquablement !!...  )

 

Pour ce faire , il faut un système de détection .

 

On peut ici aussi utiliser des I.L.S. , des contacteurs fin de course , des faisceaux infra-rouge : un train entre sur un canton , se signale par le biais d'un I.L.S. ( ou autre ) , l'ordre est gardé en mémoire ... Arrivé en sortie de canton un autre I.L.S. fera retomber la mémoire .

 

Cela est efficace mais ne sécurise qu'en partie le canton : ordres d'entrée et de sortie uniquement .

 

Généralement la loco posséde l'aimant , donc la loco commande . Si la loco donne l'entrée , passe sur le canton mais y perd deux de ses wagons ... , arrive ensuite sur la sortie en disant " la voie est libre " , forcément le train suivant aura un soucis devant lui en arrivant sur ce même canton !!....

 

Le mieux est d'avoir une détection qui permet de savoir que le train est là , sur toute la longueur du canton , mais aussi que ce soit tout le train qui commande la détection .

 

Le système de détection par chute de tension répond de près à ces attentes .

 

Un canton est branché à de l'électronique : lorsqu'une consommation de courant est effective la détection est déclenchée .

La chute de tension sera réelle avec la consommation électrique d'un moteur , de leds embarquées ... , mais elle pourra être simulée par une perte électrique provoquée ( résistance ou essieux graphités ) .

 

En électronique il existe des composants standards que l'on appelle " amplificateurs opérationnels " ( AOP ) . Ils peuvent faire des opérations diverses ( selon ce que l'on ajoute autour ) et sont très polyvalents . Ma détection fait appel à ce type de composants qui généralement se représente en schéma électronique par un triangle comportant deux entrées + une sortie .

J'en utilise deux : le premier sert à la détection proprement dite et il crée un ordre lorsqu'un train est présent sur un canton ; Mais cet ordre est assez faible et il faut l'amplifier , chose évidente pour un AOP dont c'est l'une des actions prioritaire ! , d'où le second AOP qui sert à cela .... 

 

Le courant traction négatif passe par deux diodes montées tête-bêche avant d'arriver sur le canton matérialisé par des éclisses isolantes ou par des coupures sur la voie .

Un courant séparé spécifique 12 Volts est nécessaire pour la partie électronique : il alimente les composants mais sert aussi à donner des ordres entre les composants eux-même .

Sur le schéma du haut aucune présence , rien ne se passe ...

 

Détection 1

Sur le schéma du bas un train ( matérialisé par un essieu ) est entré sur le canton et il consomme du courant par son moteur , son éclairage , ses essieux graphités :

L' AOP1 mesure la chute de tension entre ses deux entrées , les électroniciens parlent de montage en " comparateur " .

Cette chute de tension est de - 0,7 Volts , soit l'équivalent à la perte subit lorsque le courant passe au travers des diodes .

Suite à cette détection de chute de tension , l'AOP1 donne un ordre de sortie vers une des entrée de l'AOP2 .

Lui-même à son tour exploite cet ordre , l'amplifie ( montage en " amplificateur " ) , le stabilise puis le fait resortir sous forme d'un positif 12 Volts qui sera à son tour exploité plus loin au niveau de la régulation ...

Tant que la détection est active l'ordre de sortie de l'AOP2 est présent ; Lorsque le dernier essieu du dernier wagon de la rame ( généralement équipé de feux de fin de convoi ) quitte le canton , l'ordre de sortie se coupe ; Réellement il reste encore pendant une seconde car j'ai intégrer une petite temporisation ...

 

Si , lors de son passage ( et à condition que les essieux soient rendus détectables par du verni graphité par exemple )  le train perd tout ou partie de sa rame , le système restera actif tant que l'on n'aura pas résolu le soucis ( généralement en va enlever manuellement le wagon perdu ... ) .

 

La sécurité est de cette manière pleinement assurée , les cantons et le principe de détection étant répétés et chainés entre-eux . 

 

Un petit problème tout de même : Ce systéme de détection ne fonctionne qu'avec un sens de marche ...

Aussi si l'on veux pouvoir inverser le courant ( donc le sens des trains ) il faudra également couper le rail positif à l'aide de deux autres coupures ou éclisses isolantes , puis placer l'inverseur entre la voie et le système de détection comme sur le schéma ci-dessous . Branchée de cette manière la détection sera toujours validée quel que soit le sens de roulement des trains ....

 

Détection 2

 

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