La Ptit-Trains Room de Tony

Notre belle coque toute de papier recouverte nous pouvons dorénavant passer à un recouvrement de matiére afin de donner un peu de texture au relief . Pour la suite des hostilités , je me suis donc inspiré de ce que certains font , les exemples donnés servant ainsi à quelque chose .  

Une méthode trés simple pour recouvrir les surfaces est de prendre des bandes de plâtre " toutes faites " qu'il suffit de tremper dans de l'eau puis d'appliquer telles-quelles . Facile mais revenant assez chez pour de grandes superficies .... 

En dehors des bandes plâtrées , on peut  prendre du simple plâtre et il y a plusieurs façons de le " surfacer " ; André Gay du réseau " Chalindrais 2 " utilise une toile de jute dont il se sert directement pour recouvrir le grillage ; Simple , mais comme il l'explique lui-même , trés salissant . 

Limiter les saletés , notre coque est là pour çà , donc c'est bon ; Mon guide du jour sera Mr Saenen André ( un autre André , Belge cette fois ) qui donne quelques conseils sur son blog ; J'ai repris sa technique et je vais vous en faire part un peu plus en détails pour faciliter la compréhension et filer quelques astuces ... Un semblant de tutoriel en somme ! 

Le détournement de matière dont il est question , c'est d'utiliser du Sopalin ( ... tout autre essuie-tout fera l'affaire !!... ) en guise de support de détrempe pour notre plâtre . D'ailleurs en guise de plâtre ce n'en est pas ... Logiquement il faut prendre de l'enduit de finition ....

Comme il me restait un fond de sac de colle de doublage ( colle à placo ) , ce sera là notre plâtre .  

Enduit , colle , quelles différences ?? Quelques-unes tout de même , en avantage ou en inconvénients ...

L'avantage essentiel est que la colle une fois séche est amplement plus solide que de l'enduit de finition .

En termes d'inconvénients : La colle , contrairement à un enduit , présente un retrait de matière qui peut être important en forte épaisseur , mais ici ce ne sera pas le cas pour nous , donc on s'en fout !

Secondo , le temps de travail ouvert : Si de l'enduit peut se faire rallonger à presque l'infini , la colle est uniquement utilisable durant deux à trois heures maximum ... Aprés elle se fige quoiqu'on fasse . 

Photo : Un peu de matos ; De la colle à doublage , notre essuie-tout , un couteau à enduire , une boite , un pinceau , de la peinture !? Il faut aussi de l'eau ....  

Pourquoi la peinture ?

Deux écoles s'affrontent sur le sujet ; Il est de " bon ton " que de teinter directement la masse , donc le plâtre , disent les uns . D'autres préférent étaler une surface blanche puis peindre aprés ....

J'avais encore un fond de couleur " chataîgne " en qualité glycéro ; De la glycéro/white avec de l'eau !? Ca ne fait pas bon ménage !!...  Une fois diluée avec du white , je l'ai pourtant incorporé dans ma préparation . Je verrai le résultat ....?

Photo : Beurkkk !!!.... La tambouille se prépare , il ne faut pas hésiter à mettre de l'eau , de l'eau ... Notre consistance doit être onctueuse , voire " presque liquide "... Bien dilué , ce mélange ne souffre finalement en rien des contraintes ... on fini par y arriver ! 

    Aprés avoir bien mélangé généreusement , on commence la trempette ...

Une feuille de sopalin est directement plongée dans le bain . On alternera comme on peut le mouvement afin que la feuille se couvre recto-verso , avec l'aide du pinceau si besoin .

Comme mon bac à glace initial était trop petit je suis aller piquer , sans me faire piquer ( ! ) , un Tupperware plus volumineux qui traînait dans la cuisine ... 

Photo : Je commence à tremper une feuille en m'aidant du pinceau ; Ici elle est complète , mais on adapte la surface en fonction de la zone à traiter ( coupe au cutter ou en déchirant ) . La fluidité est bonne , la feuille absorbe comme il se doit ... On pourra rajouter un peu d'eau si la texture s'épaissi en cours de route ... avant le moment fatidique de la prise finale irréversible ! ( aprés c'est foutu , tout va direct à la poubelle ... mieux vaut préparer des quantités restreintes ) .

L'ajout de la peinture a bizarrement fait virer le plâtre au gris souris et non au brun !?  

Sûrement , la feuille s'alourdie ; Mr Saenen préconise de directement plonger " à doigts nus " dans la préparation ... Je l'ai fait sur les premières feuilles mais , malgré le seau d'eau propre à côté de moi pour me rinçer , c'est vraiment trop salissant et contraignant , on en mets un peu partout ... Voiçi  donc comment je procéde .

Même si je plonge pratiquement tout le papier je garde un " bord de tenue " au propre ; Je présente ensuite mon coupon sur la zone de la coque à recouvrir , en le positionnant un peu plus haut et en laissant glisser sur le plâtre contenu au revers . Je met en place plus précisément la feuille avec le pinceau puis aprés je m'occupe du bord du haut resté au sec .  

Photo : Le coupon en place , la matière glisse naturellement vers le bas , il faudra donc s'aider du pinceau pour placer la feuille comme on le désire le temps que le papier sous-jacent pompe l'humidité ; En fin de pose manuelle j'ai lâché et positionné le bord sec en rabas ; Avec le pinceau je charge en plâtre la plate-forme du réseau . Mes doigts sont toujours propres ! 

    Avec l'aide du couteau je relève le rabas , je recouvre le plâtre posé juste avant au pinceau puis j'imbibe bien le bord de papier avec de l'enduit frais  .

    Je reprends enfin le pinceau puis je place et étale du plâtre de façon à tout bien recouvrir de la partie qui reste séche . Ne pas hésiter à former le relief selon ses envies avec les pinceau et couteau tant que cela est faisable ! 

    Le résultat de cette méthode est conforme à ce qu'on peut en attendre ; Le travail est assez long , il faut être une fois de plus patient , mais en l'étant , on garde son environnement propre .

Photo : Une AM de travail pour une petite zone mais le rendu est de bonne facture . 

    Satisfait , je poursuis le travail le lendemain pratiquement toute la journée avec les pauses café , repas , thé , jeu habituelles ....

Les couleurs oscillent mais sont dans des tons gris roches une fois sec , parfait pour l'environnement qui représente des pentes assez abruptes . Pour d'autres endroits j'ai acheté 1litre de gouache liquide terre de sienne/brun et j'espére pouvoir faire resortir une teinte terre/marron cette fois ...

Photo : La courbe sud de la voie de parade est recouverte ( à droite plus sec , à gauche en cours de séchage ) . Les parois rocheuses sont bien représentées . Il me faudra ajouter quelques rochers pour certains endroits ...

    ........ 

Voie de parade suite ....

Je progresse . Doucement , au gré du dos , mais je progresse !!

Devant l'emplacement du Noeud Ferroviaire se placera un poste d'aiguillage . Comme je ne trouve pas vraiment un modéle qui me plaît , je pense que je vais renouer tantôt avec les joies de la construction de bâtiments H.O. ; En attendant j'ai confectionné une alcove pour y loger le futur bébé ...

Gardant cette zone démontable , une petite structure de quelques morceaux de bois sert de support . Deux bandes de CTP de 5 mm , trois couples de CTP de 10 mm , trois longueurs de tasseaux . L'embase ainsi crée sera recouverte ensuite de manière mixte par une zone de grillage sur la partie droite puis par du polystyréne sur la gauche , enfin par une " épaisseur verticale " ....

Photo : Un mini module de 50 cm de long , pouvant être retiré de son logement au réseau , a été mis en place devant le Noeud Ferrovaire . En devanture de réseau un bloc triangulaire de frigolite ferme également l'avant scéne ( Trop de soleil , le pupitre et le triangle ressortent en blanc immaculé sur le cliché !! )  

Pour délimiter la place choisie , creusée au sein même de la roche , je devais construire un mur de pierres . Cette fois pas avec du dépron mais avec des plaques de motif en relief ...

Suite à un arrangement sur le net , j'ai échangé quelques montages électroniques contre des plaques d'ABS moulées ; Elles ne sont pas issues d'une marque connue ( slatter's ou autres .. ) mais les différents modèles sont pourtant assez bien finis .

On y trouve , en vrac , des murs de briques réguliers (4) , des murs de pierres (3) , deux sortes de représentation de plan d'eau ( agitée , calme ) , des tuiles (7) . 

Une fois dimensionné , un bout de plaque " mur de pierre " est coupé puis placé de sorte à délimiter l'espace disponible pour le poste d'aiguillage .

Photo : Le mur de souténement , en pierres irrégulières , laisse place nette à l'endroit où a été creuser la roche lors de la construction de la ligne de chemin de fer . Ce logement sera l'assise du poste d'aiguillage dédié . 

Dans la suite des choses j'ai joint les deux bouts ( !! ) de la ligne droite en faisant courrir la " frigolite " de part et d'autre des voies en gardant toujours la zone de bord de réseau démontable ...  

Photo : La partie droite de la Voie de Parade ; On distingue deux poids de plomb qui maintiennent une fine bande horizontale " en descente " en cours de séchage : Ce sera le chemin d'accés au poste pour l'aiguilleur venant  " du village voisin " ! Un petit convoi est en provenance la voie unique ( une 040 + six " 3 pattes " ) ... 

Comme dans ce sens de roulement les trains pourront marquer l'arrêt sur la voie unique , j'ai aussi prévu un petit décrochement  pour y placer le feu de voie ; Un autre coupon de mur irrégulier a été débité pour y adosser le feu . 

Photo : Le petit muret de soutient ; Tout est bien sûr encore en version " brut " ... ce travail ne demandant qu'à être ajusté puis fini !...

Photo : De l'autre côté , le module du poste fait la jointure avec la partie fixe en début de courbe ... Sous cette vue on notera la continuité du nouveau morceau de mur en dépron de l'avant portail ... 

    ..... 

La décoration de la zone " voie de Parade " se poursuit doucement .

Toujours avec le soucis d'accessibilité de la gare cachée N°1 , je prévois de rendre certaines parties du décor déplaçables ; De mini-modules en sorte ...

Pour la mise en relief de nos paysages il n'y a pas " une recette " mais " des recettes " ; Chaque méthode présentant ses avantages et inconvénients ... Il ne faut pas être sectaire ! 

Selon les cas de figure tout reste bon à utiliser ; " Présentement " je voulais de la mobilité ; Qui dit mobilité dit ennemi de 1er rang : Le poids !!

Une orientation aurait été de garder une structure en grillage recouvert mais non-fixée au  réseau ... Le fait de ne pas fixer le grillage au réseau restait délicat : J'aurais dû faire une double armature de support inférieur en bois , donc du poids ... J'ai donc choisi autre chose .

Il y a environ  un an j'ai récupéré quelques morceaux de protection d'emballage suite à quelques achats de meubles de ma nièce ... ; Pour les menus travaux en cours c'est ce qui me sert de matière première de base . Nos amis Belges appellent cela d'un petit nom que je trouve marrant : " de la frigolite " ; Autrement plus Français , il s'agit en fait de polystyréne expansé ... 

Selon les cas ( pour des zones fixes ) on pourra lui préférer de l'extrudé qui a le mérite d'être beaucoup plus dense , donc solide , mais plus lourd aussi ! 

Photo : Sur la partie surplombant les entrées de tunnel côté Nord , des renforts en bois , qui resteront fixes , ont été mis en place ; Là dessus j'ai placé une plaque en CTP qui sert de renfort/support à mes blocs de polystyréne car la zone était assez vaste et sans trop d'épaisseur conduisant à une certaine fragilité si elle était traitée sans support .

Je colle ensuite des blocs grossièrement taillés qui forment une ébauche de relief . Le fond de décor a lui été fait avec un morceau de fond d'armoire mis en courbe ; Le tout est juste coincé et reste démontable pour préserver l'accessibilité du bout de la gare cachée N°1 en cas de besoin . J'ai aussi rectifié ( et cassé !.. )  le coin de l'entrée de tunnel de la voie unique afin qu'il suive la pente envisagée .  

Le relief le long de la voie de parade étant assez peu élevé , je perdure à créer le gros des volumes avec cette matière .

Pour les voies les plus proches du bord de la GC N°1 ( se situant quasiment sous la voie unique ) , j'ai une vue directe depuis le bord du réseau en regardant par le dessous , chose perdue si je viens à combler d'une manière définitive . 

Je prévois deux longs morceaux de décor démontables pour garder cet avantage et forme donc une assise en " L " pour la zone basse , en renforcant la longueur horizontale avec un longeron vertical cela rigidifie l'ensemble . Des blocs taillés combleront ensuite la partie laissée en creux .

Le travail se fait lentement : Avec mon dos en vrac , j'évite de trop me soliciter , surtout que mon pincement de vertébres est toujours là et que le kiné ne débute que la semaine prochaine (--> cabinet saturé !... ) ; Je ne serais soulagé qu'après manipulation ...

En plus , je colle les ensembles de " frigolite " entre-eux ou sur le bois avec de la colle blanche vinylique ce qui requiert pratiquement 24H00 de séchage pour assurer une prise efficace ( surtout entre deux bloc de polystyréne car il n'y a aucune absorbtion du support ! ) .

Photo : Des coupes sont placées le long des voies ... Les deux longerons de contre-bas sont en collage avec de petits poids pour les maintenir en position de séchage ... Fin de journée du jour pour la suite du lendemain !

La " frigolite " c'est bien pour le poids , mais , à moins d'avoir un fil chauffant de coupe , c'est un peu contraignant avec les boules que l'on séme partout lorsqu'on travaille la matière ... Même si les gros morceaux sont directement jetables mieux vaut avoir l'aspirateur à portée après chaque coupe effectuée sous peine de saloper toute la pièce !!

.......

Comme tout passe avec le temps , il en va aussi de même pour la couleur , le rouge compris .

Les beaux jours sont enfin arrivés , le lièrre qui végétait depuis cet automne sur le haut de mur se situant au dessus de la Train-room s'était remis en " mode progression fulgurante " . Devant le constat établi j'ai donc dû m'occuper de son cas lors d'un aprés-midi il y a une quinzaine ...

La derniére fois que j'avais ce travail j'y étais allé au sécateur , la progression étant telle que le toit était touché ( voir bien envahi ! ) .

Là , je n'ai pas attendu si longtemps , et avec l'aide d'un taille-haie électrique ( --> Merci à toi Martial ! ) j'ai fait une coupe à ras du contrevenant .

Par la même occasion et afin de provoquer la clémence des Dieux pour la météo , je suis également passé sous la tondeuse pour rendre le même sort à ma tignasse devenant un peu trop " n'importe quoi " ...

Quel rapport avec le rouge ?? Et bien aucun ... ou plusieurs en fait ... 

Depuis le temps que la train-room est en place ( 7 ans .. ) des petites faiblesses se laissaient devinées . Principalement l'étanchéïté des velux , mais aussi deux-trois zones douteuses sur le pourtour normalement à l'abri grâce au solin en plomb .

En ramassant le lièrre coupé , je me suis aussi dit que le toit avait besoin d'un bon nettoyage car la saleté était flagrante et des mousses commencaient à voir le jour de manière éparse ; Le rouge d'origine des plaques était aussi bien passé avec les U.V. de notre bon soleil ( NDLR : Je ne comprends pas pake ici on a jamais de soleil !!... c'est bien connu ... ) . Puis avec notre ( maintenant ) belle nouvelle toiture de maison en vis-à-vis , cela jurait !!

Programme de mes 15 jours passés :

- Nettoyage du toit .

- Réfection de l'étanchéïté du solin de plomb .

- Pose de " baguettes Parisiennes ".

- Velux à modifier (!?)

- Teinte du toit à revoir .

Pour le nettoyage cela a été fait en 3 phases :

Un dégrossissage ( balayette , mains gantées , sacs poubelles ) pour ramasser le plus gros , en n'omettant pas de soulever le solin de plomb sous lequel " ça foisonnait " aussi !

En second lieu un bon coup de Kärcher a eu raison de 80 % de la saleté environnante ( Merci Dominique ! ) .

Troisiéme étape de lavage , la plus longue , surtout pour mes vieux genoux !!  Nettoyage manuel de toute la surface par du produit ménager additionné de Javel .

Cette étape était obligatoire par le fait des micro-algues qui s'enracinaient sur la surface ; Deux-trois petites tâches de lichen naissaient ... la propagation était latente . Il me fallait de toute façon aussi une surface impeccable pour pouvoir peindre par la suite ... 

Une fois tout bien nettoyé , il était évident que l'origine d'un probléme d'humidité se situait dans l'angle de retour des murs ; Un travail de casse , pour ensuite une remise au propre par un mortier , a été conduit sur la zone incriminée ; Plusieurs joints de briques assez creusés seront comblés , de-ci , de-là , tant qu'à y être ...

Par la suite , le solin de plomb a été renforcé par le dessous ( --> injection de mousse expansive ) puis refixé dans son ensemble par du joint mastic sur le haut et le bas .

Pour augmenter ses capacités je l'ai recouvert d'une " baguette Parisienne maison " confectionnée à partir de fourrures à placo. recoupées afin de faire gouttiére , " splitées " par des chevilles à frapper . De cette maniére , sur toute la grande longueur du mur , sur le mur de retour également , l'eau qui sera projetée par les pluie battantes d'Ouest n'atteindra même pas le solin mais sera guidée aux jardins ( heu... au pluriel parce que sur le long mur , ma " gouttiére " ainsi faite déborde de 10 cm de mon toit ... chutt !!! )  .

Avant de peindre , le soucis des Velux devait être viser .

Une première idée était le démontage puis la confection d'une trémie donnant plus d'inclinaison ( la norme minimale de pose est de 15 % de pente ... je ne suis qu'à 13 % ) .

Afin d'éviter ce " gros chantier " impliquant par cascade des travaux intérieurs , grâce à une analyse approfondie aprés démontage d'une partie du Velux , je pense avoir trouvé la cause du probléme d'infiltration qui se situait sur l'intérieur du cadre en bois . Parfois ( selon le sens et la force du vent ) ce sont les poignées de fermeture , positionnées bien en retrait sur l'intérieur , qui " pleuraient " !!?? .

Par le truchement des écoulements et avec la ( mauvaise ?? ) conception , une bavette de caoutchouc se levait en bout sur les coins inférieurs des fenètres de toit , en faisant une rétention .

Cumulé avec le manque d'étanchéïté d'un joint de vitrage dû à la vieillesse , le peu de pente globale , une partie de l'eau tombant sur les carreaux finissait par s'infiltrer sur les fameuses bavettes et tombait sur des raccords-guides plastique vers l'intérieur du cadre de bois au lieu d'être envoyé sur l'extérieur . 

J'ai donc corrigé ces défauts en collant directement la bavette sur les raccords-guides plastique afin que les bouts restent vers le bas et non pas relevés , ceci conduisant à nouveau l'eau côté extérieur en cas d'atteinte à la bavette ; D'autre part j'ai refait à neuf le joint vieilli ( pour couper les infiltrations remarquées ) et j'ai parfait la corniére de pied de Velux par un généreux congé de silicone translucide avant le remontage , le tout conduisant l'eau des carreaux dorénavant directement par le dessus . 

J'ose espérer que cela corrigera les soucis ; L'automne me donnera raison ... ou pas !!

Tout cela fait , de nombreuses heures m'avaient déjà bien entamé les genoux ... Je pouvais maintenant passer à l'étape finale de la peinture .

D'abord envisagé au rouleau , j'ai finalement opté pour une application au pistolet . La teinte exacte des tuiles de la maison a été facilement recrée avec un mélange de 1 pour 1 de couleur Châtaigne ( marron foncé ) avec du noir en qualité " glycéro satiné " .

Photo : La partie la plus noble de tout ces travaux : la mise en peinture finale !  

On devine les baguettes parisiennes ( brillantes ) par dessus le plomb , du moins sur les bouts non-encore peints ... Sur la droite , en haut de toit , on voit que le mur de briques ne va pas jusqu'au bout : Un raccord en parpaings , vite cimenté , avait été fait il y a trés longtemps ; C'est à ce niveau que j'ai profité de l'occasion pour revoir et refaire correctement les applombs d'angle : L'eau devait probablement réussir à passer derrière le solin avant intervention ....  

Bien que plus noble je dois cependant perdurer à genoux pendant encore deux jours ; Le travail , tuile par tuile , dure plus que je ne l'aurais pensé ... Une chance le matériel suit !! J'avais peur de n'avoir pas assez de longueur pour mon flexible d'air comprimé . La météo m'a aussi fait une fleur avec un soleil omniprésent mais surtout ( chse rare ici !! )  pas une miette de vent !... Une couche de teinte a aussi été passée sur le cache-moineau ....

Voilà , comment on passe du rouge au noir .... Cà en avait bien besoin ! Avec tout çà les Ptit-Trains seront mieux lotis pour les prochaines mauvaises saisons .

Photo : La peinture est finie , mais encore en séchage lorsque je prends la photo vers 21h00 ; La gouttiére , nettoyée entre-temps , sera remise en place demain . L'aspect général reprend parfaitement le rendu du toit de la maison .

Heu .... Un Tagueur est passé à mon insu et a laissé sa marque ... Non , un petit délire de fin de chantier avec la peinture qui restait dans le pistolet ; C'est juste pour me forcer à ne pas trop tarder à la suite : Le crépi de la facade est aussi à faire , il attend à l'abri dans ses pôts depuis trop longtemps !! 

Mais en paralléle un autre gros chantier a été commencé avec la modification de la sortie de notre véranda : La porte d'accés et la grande fenètre sont déjà tombées ; Une baie vitrée avec volet roulant doit y être remontée ...

Dire que je suis en congés .... 

Je l'évoquais lors de la réception de mon Truck RMA , une loco. , qui m'importe particulièrement ( heuu ... c'est comme çà !! ) , reste manquante à mon parc roulant : Une 150 P .

Il s'agit d'un modèle assez spécifique , plutôt présent sur le réseau Nord , bien qu'ayant aussi circulé en partie sur l'Est .

Ces locos. , à l'arrivée tardive , ont eues une carrière assez courte de moins de 20 ans et elles étaient surtout destinées à la traction de rames lourdes , rames essentiellement axées " marchandise ". Un modèle sauvegardé a été restauré pour le musée de Mulhouse où il n'est arrivé que récemment en 2005 .

Photos : Autour d'un pont tournant une photo ancienne de ce fameux type de loco ... Plus bas , la 150 P 13 , en sortie de restauration pour prendre la direction du musée . La penture de la porte de boite à fumée aurait dû être , par contre , peinte de couleur aluminium il me semble ....  

La silhouette générale n'est pourtant pas trop inconnue car elle reprend , pour la partie haute , l'essentiel de la forme d'une 231 C avec cependant les sablière et dôme de chaudière jumelés ; La partie basse est plus parlante et changeante avec un embiellage forcément différent par la disposition des essieux et de gros cylindres extérieurs , encore plus volumineux et débordants que ceux présents sur les 231 C , car abritant les énormes pistons haute pression délivrant la puissance nécessaire pour une traction au crochet importante .

Les tenders attelés aux machines sont , quant à eux , toujours des modèles de grande capacité de type 34 ou 36 P . 

Bien que rare en occasion , une annonce portant sur un modèle DJH/Model Loco , déjà assemblé et peint , est passée sur E-machin ; Mis à suivre , l'annonce était restée sans offre . Alors que j'étais encore en vacances , j'ai proposé , donc après coup , une transaction directe au vendeur qui a accepté mon offre . Pour rappel , on ne trouve ce modèle peu courant qu'en version artisanal " tout laiton " ...  

Le modèle visé n'est pas décoré en pure livrée SNCF verte et noire mais il est ici entièrement revêtu de noir , soit plutôt une décoration version " pénurie d'après-guerre " alors que les stocks de peinture et de coloris étaient limités .

Ce Vendredi , la loco. est arrivée .

Photo : La Nouvelle est là ! Avec l'inertie de sa masse et " la délicatesse " de la poste dans les centres de tri , quelques éléments ont soufferts malgré un excellent emballage général du vendeur ... Sur ce cliché les éléments touchés ont déjà été remis en place .

 A déplorer , deux marche-pieds en vrac , un support d'échelle également dessoudé ; Ensuite , par ma faute , et n'ayant pas d'emblée " la technique " pour une prise en main correcte de la loco ( à cause de son poids )  , j'ai aussi fini par dessouder un des pare-fumée en manipulant ...

Le tout s'est vu recollé à la colle cyano. ( pour ne pas prendre de risque avec le fer à souder .. ) , créant quelques traces blanchâtres : De toute façon , la peinture s'étant écaillé par endroits avec les dessoudages cités , elle sera revue ...

Une mise en situation rapide a levé un dysfonctionnement général avec une marche par à-coups conduisant à la décision d'un démontage de mise , aidé en cela par mon côté curieux à découvrir l'intérieur de la bête .

Finalement , une fois ouverte , ce modéle ressort moins compliqué que ce que je m'imaginais .

En fait de kit laiton complet , cela s'apparente plus à une maquette avec certaines pièces en laiton raportées car le plus gros des superstructures ( chaudière/habitacle et tender ) sont directement moulées en alliage ( Zamac ? ) .

M'interrogeant sur le modéle , j'ai réussi trouvé la notice compléte et détaillée de ce présent kit sur le Net . Elle révèle tout de même des assemblages à conduire sur ces grosses parties ( en réalité le tender est en 5 grosses parties Zamac à assembler , la loco également en 5 à 6 grosses parties ) . Une fois rassuré sur la provenance réelle du kit , puis de toute façon mon modèle étant déjà assemblé , cela ne me sert qu'à titre indicatif .    

Le plus délicat du travail sera la conception des pièces de chassis et l'assemblage de l'embiellage facilité malgré tout par un systéme de détrompage de piéces et de vissage . Une fois ces différents postes réalisés , le reste n'est pls que les pièces de détaillage en laiton , fer blanc et bronze ( rambardes , tuyauteries , pompes , feux ... ... ) à souder ou coller puis une mise en peinture .

Côté mécanique le moteur est un Mashima , une boite de vitesse est présente , mais la motorisation semble légère et seul un essieu est moteur et bandagé ; Certes le modéle n'est pas " une coureuse " , ceci dit , je m'interroge déjà sur les performances en devenir !?  

Voyons déjà à commencer par la faire rouler !! 

Photo : Le corps est vite ouvert : Aprés avoir enlevé le bissel avant , deux autres vis libérent le chassis du bloc chaudiére . Ici les roues sont propres car la photo est prise avant le remontage ...

Visuellement évident une fois la loco ouverte , un bon nettoyage des roues s'impose pour cause de crasse et de traces de peinture ; Celles en laiton de la loco seront assez vite rendues propres ; Pour le tender j'ai dû démonter les bogies puis polir avec de la pâte , une feutrine et la perceuse afin de redonner l'éclat du chrome aux jantes bien grisées par l'oxydation .

Un des revêtement métallique de roue , vraiment attaqué , a perdu une partie de sa matière durant ce décrassage ... Je pense que la loco devait certainement tourner à l'occasion sur un petit réseau en courant analogique .   

Dans la Train-Room , sous le courant MLI de CA Train , çà ira mieux ; Cette correction de tir sera de toute façon peaufinée par l'action limitatrice d'un antiparasite Roulnet qu'il me faut installer de suite . Je remarque une place et conçoit un modèle en longueur qui vient se positionner juste sous le moteur .  

Photo : Vu par le dessous , un Roulnet assemblé en long a trouvé place entre les longerons en laiton du chassis . 

Profitant du démontage , j'ouvre le réducteur puis graisse un peu la pignonnerie , effectue un huilage des différents paliers ... redressant au passage quelques bielles visiblement tordues .  

Je remonte puis remets le tout sur rails , sous tension : çà roule , c'est bien ! La vitesse maxi. est limitée mais raisonnable , la loco un peu bruyante . Plusieurs aller-retour sont fait , dévoilant deux nouveaux écueils ; Il faut redémonter .

Les deux problémes sont les suivants : Arrêt net de la loco lors d'un changement de canton , déraillement sur une courbe moyenne ... L'analyse est vite conduite .

Pour les stops inter-cantons :

C'est la prise de courant générale de la machine qui est fautive : Calquée sur le mode Rivarossi , on retrouve la loco prenant le jus sur la file de rail gauche et son tender sur la file droite ; Avec CA Train mes cantons sont tous complétement séparés par 4 coupures de rails , la loco n'allant pas trés vite même en vitesse maxi. , ça plante lorsque les prises de courant sont en chevauchement avec le ModParam . J'avais corrigé le tir sur les Riva. ; Là aussi je dois ajouter des palpeurs en fil de bronze phosphoreux afin de résoudre ce fait .

Pour le déraillement :

Aprés avoir observé l'embiellage , je me rends compte qu'un axe d'essieu a dû être inversé ; Au lieu de trouver les essieux extrèmes plus libres en débattement latéral ( soit logiquement les 1er , 4éme , 5éme ) le montage donne une inversion entre le 3éme et le 4éme . Le 3éme est bien libre , le 4éme est presque fixe , ce qui rigidifie tout l'embiellage et soulève la loco dans les courbes . Il me faut démonter les axes pour les replacer correctement .   

Photo : Directement sur la loco ( cela est plus simple ) des prises de courant en supplément sont posées du côté des roues isolées ; Ici sur l'arrière , aux 4éme et 5éme essieux , grâce à un petit bout de Verboard , un bout de FBP , et une remonte au moteur par du fil émaillé de récupération .

Ici , sur le 1er essieu , c'est effectué par une chute autocollante de ruban lumineux et également du FBP et du fil émaillé . L'emplacement de ce montage a ensuite été modifié et collé sur la même piéce , mais " à l'envers " , pour faire face aux roues , sinon le corps tablier/chaudière venait au contact de l'étain en le remontant ...

On voit bien , sur l'avant , la grosse piéce Zamac qui représente les cylindres enchassée dans les longerons  ; Elle est d'un poids non négligeable !! 

Le cardan de transmission est " simple " , la boite d'engrenage comporte une vis sans fin et deux couronnes en cascade .

Pour l'inversion des axes un outil de démontage des boulons de roues spécifiques a dû être fait . Un tournevis miniature modifié à suffit ; Son usage m'a valu une perforation du pouce avec le dernier écrou à libérer qui était plus tenu que les autres par le dépôt de peinture ... joies de bricolage ...

Photo : L'inversion des axes en cours ; Les paliers , rondelles , écrous , axe , sont à terre ; On voit , en haut à droite , l'outil à écrous de roues confectionné , criminel de pouce à ses heures ...( heu ... ça plante vraiment ce truc !!.. et çà fait mallll ... )

En reprenant la notice de montage je n'ai pas bien compris car , hormis l'axe du second essieu ( particulier car portant la transmission ) , logiquement les 4 autres axes sont donnés comme identiques donc avec , en théorie , la même longueur et le même débattement latéral .

Une fois le tout remonté , de nouveaux essais au réseau sont effectués . Cela semble d'abord correct mais je suis ensuite déçu .

Pour la prise de courant pas de soucis , tout est rentré dans l'ordre .

Pour le débattement latéral , bien qu'amélioré grâce à l'inversion des axes , il reste cependant " limite " à " trop court " sur certaines emprises de voies : La machine se ralentie , se soulève , voir déraille encore !...

Comme pressenti , le moteur montre lui aussi assez vite ses limites ; En HLP pas de soucis , juste une vitesse limitée , mais dès qu'il faut tracter une rame un peu longue , ça peine rapidement , voir ça plante si une montée et une courbe sont conjuguées ...

Bref , un gros remaniement sera à faire pour une fonctionnalité maximum et là on est loin du compte ! Dommage pour le fonctionnement faiblard car la loco a fière allure !!

Photo : Bien campée sur la voie le côté massif de l'engin détône ( surtout sur l'avant )  ... en peine par contre que le ramage ne soit pas à la hauteur du plumage ... 

Dans les prévisions afin de rendre la bête efficace , je vais probablement m'orienter vers la même solution qu'avec les Rivas. soit démotoriser la loco et lui accoupler un tender puissamment motorisé .

Pour le débattement latéral il faudra que je cherche ; Peut-être que le fait de libérer le 2nd essieu de sa couronne suffira !  La solution convenue serait bien sûr de trouver ou de fabriquer de nouveaux axes juste 0,5 à 1 mm plus longs ... voir , avec cette solution , si les bielles ne coinceraient pas à leur tour !?

En conclusion du jour , j'écrirais que parfois l'apanage du porte-feuille ne fait pas tout , que , bien que trés beaux , les modèle artisanaux montrent vite leurs limites lorsqu'il s'agit de prendre le service en dehors d'une vitrine ; Enfin , ce n'est , en l'occurrence , que sensiblement le prix d'une Riva 231E neuve qui a été engagé , ce n'est pas non plus celui d'une Lemaco ou d'une Fulgurex .. et puis finalement  :

                                                                       " Tu l'as voulu ! Tu l'as eu !! "  ...